[RPG] ~Contact.~ [PV Kella, mais libre]

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~Toutes ces heures passées à attendre dans le noir me submergent.

Toutes ces heures horribles où je me demandais si je pourrais mourir enfin.~

J'ai chassé une bonne parie de la nuit. Après avoir quitté l'hotel. Le ciel est encore sombre annoncant l'aube prochaine.
L'astre stellaire s'éveille lentement dans un ciel gris perle, lanciné par de longues trainées rubis dues à l'éveil du jour.
Le ciel passe par toute les teintes, de l'or au rose, bien que de sombres nuages annoncent une pluie prochaine.

Je longe lentement un grillage un peu rouillé, sur lequel se mêlent végétation et fils électriques. Un grands pans de grillage est ravagé, tordus sur le sol, à côté duquel un panneau jaune indique que l'entrée est interdite. J'entre.
Il y a de la végétation partout, qui domine des sortes de restes de bâtiment. L'endroit est glauque, inquiétant.
Je m'avance, j'ai soif de sang. Je n'ai pas chassé depuis longtemps, et les Démons semblent avoir quittés la zone.
Ma main blanche et glacée se pose sur le grillage, je regarde le paysage à travers, le fixant de mes iris blancs.
Le temps d'un clignement de paupière et ils deviennent vers émeraudes à cause du jour. Il doit faire froid, bien que ma peau marmoréenne soit insensible à la température, lorsque je respire, inutilement pour mes poumons figés et sans vie, un petit nuage blanchâtre apparait. Est-ce peut-être cette zone hantée qui en est à l'origine !? Qui sait !?

Invité

Son Katana attacher après son pantalon et un petit manteau sur le dos, Kella avait quitté son refuge dans la forêt, sans avoir de destination précise. Ce matin-là il faisait froid et d'ailleurs elle put remarquer un peu de givre sur les fenêtres des voitures. Même si la joie n'était pas un sentiment qui l'habitait, elle était contente d'avoir mit son manteau. Comme elle ne savait pas du tous où elle allait précisément, elle marchait lentement sans vraiment regarder dans une direction précise. Il était très tôt alors les rues étaient presque vide, quelque fêtard rentrait chez eux et d'autre personne se rendait rapidement au travail. Le soleil s'était levé mais d'imposant nuage gris semblais avoir décidé de la température. Il allait surement pleuvoir. Puis après s'être promené un peu partout, elle arriva devant un grillage ou une pencarte indiquait que c'était interdit. De l'autre côté s'était sombre. Habituer à ce genre d'endroit elle se dit qu'elle pourrait y aller pour voir de quoi il en venait. De plus, quelque chose semblait l'attirer à l'intérieur. Quoi? Elle ne la savait pas. Entrer ou ne pas entrer, elle hésitait. Pourquoi cette partit d'elle voulait tant y aller. Elle soupira en passant le grillage. De l'autre côté des formes semblaient se dessiner, mais ce n'était pas assez distinct. Elle aurait aimé mieux contrôler le feu pour pouvoir illuminer l'endroit. Puis, plus elle avançait il lui sembla sentir que quelqu'un était là. Elle n'avait pas peur, car elle pouvait se défendre, mais c'était plutôt sinistre. Elle pensa rebrousser chemin, mais quelque chose lui disait d'aller plus loin. Qu'allait-il se passer maintenant?

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La pluie tombaient en imperceptibles gouttelettes glacées, infime lames infiltrant la chair. Je fixe le grillage à quelques mètres, la présence d'une personne se répercutant en écho dans mon esprit. Mes iris redevenus verts posé sur le fer rongé de cuivre de l'entrée grillagée. Lentement, le soleil se lève, apparaissant faiblement derrière de sombres nuages masquant sa luminosité envahissante. Quelques flaques d'eau se forment sur le sol, répercutant en de fines vagues la chute des gouttes d'eau en leurs reflet si paisible. La pluie venant troubler la surface si lisse de la flaque désormais parsemées de pointes rapides et glacées. La pluie tombe désormais abondamment.

De hautes herbes d'un vert éclatant due à la forte humidité jonchaient le grillage, masquant à demi la présence apparue dans l'ombre. L'instant d'après, je me trouve à un mètre de la jeune fille. Une expression de surprise se lit une demi-seconde dans nos deux regards. Avant que je ne reprenne mon habituelle expression neutre, mes iris verts fixant l'inconnue de cette manière si perçante. Croiser des gens par ici était plutôt rares. Que ce ne soit pas un genre de Démon relève presque du miracle. Personne ne venait dans cette zone déserte et -parait-il- encore sous radioactivité.

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La pluie qui tombait donnait des frissons à Kella ou peut-être était-ce l'atmosphère qui lui en donnait. Elle continua son chemin, suivant les clôtures. Autour d'elle il y avait des herbes très hautes et des objets au sol. C'était un vrai chemin a obstacle, un tas de brique là, un tonneau là et il y avait même des flaques d'eau à éviter. Pourquoi avoir pris ce chemin sombre et humide alors qu'elle aurait très bien pu aller au parc pas loin. Elle soupira. Regardant le sol pour éviter de tomber la surprise fut surement très visible sur son visage lorsqu'elle leva la tête et qu'une personne se tenait là. Au début, elle semblait tous aussi surprise qu'elle, mais bientôt son regard fut sans émotion. Kella mit sa main sur son Katana, elle savait qu'il y avait quelqu'un elle le voyait, mais ses traits étaient encore flou à cause de la pluie qui tombait de plus en plus. Doucement elle s'approchait et au moment où elle fut assez près elle put l'observer mieux, c'était un jeune garçon aux cheveux gris pale, presque la même couleur que les sien. Il avait aussi des yeux d'un vert peu commun. Il ne semblait pas humain avec sa peau blanche comme la craie. Malgré tous elle trouvait qu'elle lui ressemblait, à part les yeux. Et elle semblait beaucoup plus humaine que lui. Une odeur l'entourait, elle ressemblait a celle des vampire, mais ce n'était pas la même. Méfiante, la jeune fille restant quand même loin. Elle ne savait pas à qui elle avait affaire. Pour une fois elle se sentait soumise, la personne devant elle était puissante et peut-être plus qu'elle. Kella regarda le garçon dans les yeux, ne voulant pas montrer sa peur et lui demanda:

- Qui es-tu ou plutôt qu'est-ce que tu es ?

La politesse, elle ne connaissait pas, peut-être qu'elle aurait a subir les conséquences de son manque de respect.