[RPG] A quoi cela me sert-il de venir ici ? [PV Léandre & Ciena][Annulé]

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Tom ne savait que penser. Il hésiter entre deux comportement. L'émerveillement et l'ennuie. L'émerveillement parce que les fêtes foraines l'avait toujours fasciné et l'ennuie parce qu'à plus de 20 ans, on connaissait les attractions par coeur, tout les truc des boites à monstre, le train fantôme ne faisait plus peur et on ne pouvait plus se faufiler dans les maisons de jeu. Même le magicien. Surtout le magicien. Le seul truc qu'il trouvait intéressant, c'était de cherche toute les astuces de ses tours et peut-être en apprendre encore plus. Et puis, il fallait qu'il sorte un peu. Qu'il prenne des photos.. Qu'il ait un alibi. Il jeta un coup d'oeil à sa montre, et regarda le chariot des montagnes russe descendre. Cinq minute. Cela faisait juste. Il regarda l'immeuble en face. Refit son plan point par point. Cinq minute pour se faire éjecter de l'engin, et y revenir tout en ayant commis son vol. Il soupira et porta ses pas jusqu'à un stand de tir. Il lui rester une bonne heure avant le changement de poste.

Il regardait les joueurs tirer lorsque le propriétaire lui proposa un fusil. Pourquoi pas. Il prit l'engin. Le regarda vaguement. C'est bien ce qu'il pensait. Il était légèrement tordu. Une petite escroquerie. Un sourire prit naissance sur son visage. Il pouvait obtenir des partie gratuite en faisant semblant de faire naître un scandale. Se faire passer pour un agent et avoir le stand, ou.. jouer et gagner. Et puis en gagnant ici, il se ferait sûrement remarquer, un alibi parfait. Si seulement on pensait à l'interroger. Il réfléchit rapidement à une façon de faire le clown. L'intéressant. Il sourit. Et reposa le fusil. Trois ballon explosèrent. La cage fut vide. Le teneur se tourna vers lui. Il lui montra ses doigts de l'oeil. Toujours posaient sur la détente. Et haussa les épaules avec un reflet d'excuse et d'incompréhension dans le regard, d'un air de dire, facile ou.. la chance. Puis il partit.

Ses pas le portèrent au hasard des stand et il tomba avec un magicien. Enfin, prestidigitateur. Plutôt mauvais. Il s'installa sur le dernier banc. Juste par curiosité. C'est alors qu'il se rendit compte. Il était vraiment mauvais. Plus mauvais qu'aucun des magiciens que Tom avait put observer. Mauvais et arnaqueure. Il venait de prendre de l'argent qu'il avait fait " disparaître " et dont il avait prétendu ne pas connaître la formule de réapparition. Tom sentit un sentiment de colère. Les magiciens étaient des sortes de clown. Il amusait et envoûtait le public. Il ne se jouait pas de lui. Enfin, si, mais pas méchamment. Il soupira. Regarda sa montre. Encore une demi heure. Il ne pourrait pas s'attarder. Mais cela devait être suffisant pour remettre ce magicien de pacotille à sa place. Après tout, faire des miracle, c'était son job. Le tout serait de ne pas en faire trop. Il se leva et se dirigea vers l'estrade.

" Je crois que tu as oublié de rendre quelque chose à la Dame. "

Et il sortit l'argent de sa manche.

" Je suis désolé d'interrompre ta bien piètre performance, mais, un magicien est là pour enchanter et amuser le public, pas pour le décevoir. "

Il tendit le billet à la demoiselle. En s'inclinant légèrement avec un clin d'oeil.

" Je vous rend ceci.. "

Se retourna vers le profiteur.

" Ne me donne pas une seconde raison d'intervenir... "

Puis il se rassis. Calmement. Tranquillement. Il lui restait 20 minutes.

Le Parc d'attraction de City ressemblait à Disneyland mélangé avec une fête forainte. Dès que Léandre en avait entendu parler, il s'était hâté de voir ce qui pouait faire de la concurrence à sa famille et s'il y avait moyen d'en tirer un certain avantage. C'était vraiment tel qu'il l'avait imaginé, l'animation un peu partout, les cris provenant des montagnes russes, la musique envoûtantes des manèges...C'était magnifique et formidable. Léandre adorait ce genre d'endroits ou la jeunesse se retrouvait pour ressentir le grand frisson et où les plus jeunes encore y trouvaient l'émerveillement porpice à conserver leur innocence. Une fois n'est pas coutume, il se promenait, le pas et le coeur léger. Il portait comme toujours son costume de scène, sa chemise blanche fantaisie, son long manteau bleu nuit, sa poupée à l'épaule et pour l'occasion son chapeau haut de forme de la même couleur. Il était magnifique. En général quand il se pavanait de cette façon en ville, on le regardait de travers. L'avantage avec ce genre d'endroit c'est que l'étrange amuse plus qu'il n'effraie.

Léandre se sentait à sa place dans ce genre d'endroits, la musique festive et une forte odeur de barbe-à-papa s'élevant dans les airs. De la barbe-à-papa ?? Il adorait ça. Etant donné qu'il avait un petit creux, il alla s'en acheter une qu'il dévora avec un grand plaisir. Il alla s'installer nonchalamment sur une barrière et regarda le flot des gens qui se rendaient d'une attraction à l'autre. Léandre appréciait toute cette joie de vivre. Il remarqua malheureusement que dans la plupart des stands, il s'agissait d'une grosse arnaque. Dommage. Il soupira et attaqua de nouveau sa douceur de sucre rose. L'ai un peu absent il observait tout ce qui se passait autour, il captait les conversations des gens, il regardait les enfants s'amuser dans un bac à sable. Soudain une pensée bien sombre lui traversa l'esprit, un souvenir dérangeant.

Cela s'était passé le lendemain de son escapade où il avait fait la rencontre de Saki. La voyante du cirque, Hilda, une vieille femme aveugle et effrayante l'avait appelé. Beaucoup de rumeurs circulaient à son sujet, comme quoi elle aurait 135 ans et qu'elle pouvait vraiment voir l'avenir. Quand il était enfant, le jeu consistait à voir qui oserait rentrer dans sa roulotte pour aller parler à la sorcière. Il se souvint qu'il était entré dans cet antre puant l'encens et remplie d'objets à l'aspect maléfique. Donc, la vieille femme l'avait appelé il y a une semaine. Elle lui avait dit quelque chose comme : " tu sens le démon". Elle avait du percevoir l'odeur de vampire de Saki, il s'en fichait de toute façon, la moitié du cirque la considérait comme sénile. Mais par la suite elle avait ajouté quelque chose de contrariant... Il chassa ses mots de son esprit.D'un geste désinvolte il jetta le bâton de la barbe-à-papa à la poubelle et lécha doucement ses doigts.

"Je crois que tu as oublié de rendre quelque chose à la Dame. "

Léandre releva les yeux. D'où venait cette voix ? Il avança lentement vers l'estrade ou un magicien, apparemment pas très doué se produisait. Un autre jeune homme avait démasqué l'escroc et maintenant, cet abruti dégustait. Léandre alla s'appuyer contre la barrière, amusé par se spectacle.

" Je suis désolé d'interrompre ta bien piètre performance, mais, un magicien est là pour enchanter et amuser le public, pas pour le décevoir. "

Il sourit. Ce jeune homme savait de quoi il parlait. Il éclata d'un léger rire. Il suffisait de regarder la mine déconfite de cet espèce de voleur pour être hilare. Bien fait ! Léandre murmura à sa poupée :

- Quel idiot. C'est vraiment pitoyable.

Puis une idée lui vint à l'esprit. Il songea que c'était le moment de faire un peu de pub et d'achever ce pitoyable individu. Il s'avança, la démarche féline entre les bancs , son chapeau haut-de-forme incliné sur son visage pour en dissimuler le regard. Il déclara à haute voix :

- Et bien ! Voilà un escroc de démasqué, merci monsieur...Mais vous savez ce qu'on dit...

Il monta sur l'estrade pour remplacer l'autre énergumène qui avait quitté honteusement la scène pour aller se cacher dans les coulisses. Léandre observa l'assistance, il n'y avait pas beaucoup de monde mais tant pis. Il allait leur montrer ce qu'un vrai magicien pouvait faire.
Il leur jetta à tous un regard presque coquin et termina sa phrase :

-Le spectacle doit continuer !

Là dessus il leva les bras au ciel et une légère explosion se produisit, ce qui eut pour effet de faire pleuvoir des confetti sur le premier rang. Par la suite il ôta chapeau haut de forme, en faisant mine de chercher à l'intérieur ( et en y plongeant presque entièrement le bras ) il en sortit il une longue épée brillante. D'un geste il l'enfonça dans la scène en bois et quand il l'ôta, la lame avait été remplacée par un bouquet de rose rouges éclatantes. Il en prit une, lui arracha toutes les pétales une et à une et ensuite, sous les yeux ébahis du public, il la reforma d'un seul geste, intacte. Il fit d'autre petits tours du genre, en transformant une en colombe puis en la reformant de nouveau. Quant à la dernière...il fit mine de l'embrasser. Il regarda le public ménageant le suspens. Puis il fit mine de l'avaler et il souffla sur le public. Une nuée de pétale rouges leur tomba dessus et explosèrent en confetti avant d'atteindre le sommet de leur tête. Le public applaudit. Léandre conservait ce sourire mutin et exécuta une révérence avant de quitter la scène en envoya un baiser aérien à son public.

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Ciena venait de sortir de son cours de karaté et devait théoriquement rentrer chez elle... Mais voila, elle n'en avait absolument pas envie. Habillée simplement d'un jean noir, d'un t-shirt vert et d'une veste en jean l'étudiante n'était pour autant pas encombrée simplement. En effet, elle avait un énorme sac de sport en bandoulière et une sorte de long sac comme s'il contenait un bâton qu'elle portait sur le dos. L'étudiante avait travaillé à l'autre bout de la ville et devait la traverser pour retourner chez elle et notamment passer par le parc c'est pourquoi décida-t-elle de s'y attarder un moment pour ne pas rentrer au plus vite chez elle.

Nous sommes en fin d'après midi, voir début de soirée car le soleil commençait sa décente quotidienne pour préparer le levé de la lune. Ciena entra dans le parc et marcha entre les personnes une main posée sur son sac de sport une autre tenant fermement la lanière de son "long sac à dos" comme si sa vie en dépendait. La jeune femme fraichement âgée de 20 ans n'était pas spécifiquement friande des parcs d'attractions, ou seulement lorsqu'elle était avec quelqu'un pour s'amuser, rire, jouer, aller dans les attractions... Mais seule... Par chance Ciena était du genre observatrice et aimait regarder les personnes faire ce qu'elle aurait fait avec ses amis, amis qui ne seraient jamais venus avec elle justement. A cette pensée elle secoua la tête, non, elle ne devait pas penser à ce genre de choses tristes, elle devait traverser tranquillement le parc d'un bout à l'autre pour rentrer chez elle... Mais d'un autre côté elle voulait s'attarder ici, regarder les lumières, écouter la musique, voir les gens s'amuser...

C'est à ce moment la qu'elle passa devant un endroit où se produisait un magicien qui visiblement avait quelques problèmes avec un spectateur. Un spectateur ? Non, il n'avait pas l'air de s'amuser ou de vouloir bien sagement rester à sa place : sur les bancs. Intéressée de ce qui allait se passer, Ciena prit place derrière la majeure partie des personnes et s'assit sur un banc juste devant les barrières. Bien qu'elle était assise l'étudiante ne lâchait pas son paquetage surtout en regardant ce qui se passait sur la scène. Quelqu'un, à priori banal, était intervenu sur scène et avait "remit le magicien à sa place", puis Ciena entendit quelqu'un parler derrière elle, une personne beaucoup moins banale vu sa tenue quelque peu extravagante. Elle regarda cette personne contourner la barrière et s'avancer à son tour sur la scène tandis que l'ancien magicien s'en allait penaud. Elle le vit faire son tour puis, plus vite qu'elle ne pensait réagir, elle se leva d'un bon de son banc sa main posée sur la garde d'un sabre à demi sortit du "long sac" à son dos au moment où le nouveau venu avait apparaître son épée.

En réalité, la jeune femme n'appréciait pas qu'un spectacle soit arrêté, interrompu, aussi mauvais-soit-il. Mais elle appréciait encore moins que d'autres personnes prennent le rôles du metteur en scène pour le ridiculiser. Tout le monde devait faire quelque chose pour vivre et les dons que possédait visiblement cet inconnu n'étaient pas attribués à tout le monde. Certes, ce magicien avait escroqué une personne mais de la à ce qu'il soit humilié. . . Qu'allait-il lui arriver à présent ? Etre sans emploi ? Il y en avait déjà suffisamment.

Au bout d'un moment Ciena se rendit compte que plusieurs personnes la regardaient et surtout que l'inconnu sur scène avait fait disparaître son épée; aussi décida - t - elle de ranger son sabre tout en laissant néanmoins le sac ouvert. Au cas où. Elle se rassit et décida "d'apprécier" la suite du spectacle, toujours sur ses gardes. Qui étaient ces deux personnes qui avaient interrompu le spectacle ? Que cherchaient-ils à montrer ? Elle n'en avait aucune idée, mais elle préférait faire attention à ces deux personnes qui visiblement étaient plus que "louches".