[RPG] Une soirée improvisée [PV Saki]

Invité

~ Deborah, j'y vais ! ~

" Bonne soirée alors ! "

Deborah ronchonna. Elle aurait espéré passer la soirée avec Gabriel. Elle le trouvait vraiment très beau, mais sa timidité coûtait cher à ses doutes. Depuis longtemps elle attendait d'inviter Gaby au restaurant, ou au cinéma, comme les jeunes, mais elle n'y parvenait jamais. Et ce soir encore, elle loupa une occasion en or. Le vampire quitta l'institut après avoir posé sa blouse blanche sur le porte-manteaux. Il se saisit de son manteau noir, et il passa les portes du bâtiment d'anthropologie. Il se rendit sans plus attendre à l'hôpital afin de récupérer Saki. Ils allaient passer la soirée ensemble, chez lui. Il préférait cela à une restaurant où toute la discrétion tombait à zéro. Tout d'abord, il fit un saut chez lui pour aménager la chambre d'ami. Les armoires contenaient de quoi se changer pour la nuit. Des nuisettes, que ce soit pour les hommes ou les femmes. Le grand lit à baldaquins accueillerait Saki pour la nuit. Il ferait en sorte de la laisser ... Comater tranquille. Il passa un coup rapide de balai, et il fila à l'hôpital.

Arrivé à l'entrée du centre médical, Gabriel poussa en poussa les portes. Les infirmières se figèrent et elles s'agglutinèrent autour de lui, surprises de le trouver ici à cette heure.

- Docteur Kürine, avez-vous oublié quelque chose ?

- Que peut-on faire pour vous ?

~ Rien du tout mesdemoiselles, j'attends juste quelqu'un. ~

Les infirmières se reculèrent, interrogées. Gabriel attendait quelqu'un, oui. Et cette personne n'allait pas tarder à venir. Dès que Saki arriverait, le vampire l'emmènerait à la maison pour commencer leur soirée qui restait un néant total aux yeux du jeune homme. Il ferait la cuisine. Oui, il avait une petite idée sur les plats de ce soir. Mais cela faisait longtemps qu'il n'avait pas préparé à manger, et il espérait simplement qu'il n'ait pas oublié comment faire. Et puis il voulait faire plaisir à Saki, bien sûr. Celle-ci arriva alors que Gabriel répondait aux questions des infirmières. Il tourna la tête vers la chirurgienne, et il lui offrit un sourire charmant avant d'avancer vers elle.

~ Prête ? Ma maison nous attend. ~

Invité

Saki entra dans le bureau de Grace suivie de celle-ci. son amie avait les yeux en coeur. Elle harcelait Saki depuis tout à l'heure pour savoir ce qu'ils avaient fait de si "secret". Saki avait d'abord essayé d'esquiver la question en riant, mais malheureusement Grace était plus maligne que cela et avait percé ses secrets. Elle ne la croyait pas pour le moment. Saki avait toujours été douée pour mentir mais apparemment, Grace était meilleure qu'elle à ce petit jeu. Elle fit s'asseoir Saki et la regarda avec des yeux brillants. Grace avait toujours été frillante des histoires d'amour et elle lisait souvent des Arlequins ou autre livres romantiques. Elle la pressa et finalement, elle réussi à faire cracher le morceau à Saki. Elle la questionna pendant une demi heure à coups de "et pourquoi ce dossier précisément ?" ou encore "il ne pouvait pas demander à une autre ?" et aussi "vous êtes restés longtemps pour parler d'un dossier tout de même !". Saki avait lâché le morceau. Impossible de résister plus longtemps. Elle s'était mise à rire en disant qu'elle se rendait et expliqua la situation à sa meilleure amie.

- En fait on s'est rencontré il y a un moment mais je le détestait et...et là je ne sais pas ce qui nous a pris mais nous sommes allés trop loin...J'ai vraiment cru qu'on allait...Heureusement que tu étais là en tout cas !

Grace fit les yeux rond puis poussa un "KYAAA" significatif de sa bonne humeur. Elle courut quelques secondes dans le bureau en poussant des grands cris. Saki se demanda pourquoi parce que ce n'était pas non plus comme si elle attendait un enfant. Elle haussa un sourcil, très amusée par l'attitude de son amie et continua de la regarder. Lorsque celle-ci s'arrêta, elle lui demanda ce qu'il prévoyaient pour la suite.

- Eh bien...J'ai rendez vous avec lui tout à l'heure et ensuite nous irons diner chez lui...

Grace reprit de nouveau son petit spectacle et Saki éclata de rire. Pendant plusieurs minutes, les deux amies délibérèrent sur comment il allait commencer la soirée, si il allait l'emmener directement dans le lit ou lui proposer à manger. Elle se demandèrent si il était plutôt coincé ou plutôt audacieux. Saki se demanda aussi si elle pourrait expérimenter la technique du Nutella- chantilly sur lui. L'heure vint. Grace aide Saki à retirer sa veste. C'était une superbe médecin dont Saki était l'amie. Neurochirurgienne de talent, Saki était fière des prouesses de Grace. Malheureusement, on la prenait toujours pour une infirmière ou une aide soignante. Saki lui sourit et l'embrassa sur la joue. Grace lui sourit et sortit un paquet de son placard. Elle contenait une somptueuse robe noire (http://www.aggabarti.com/produit/p935_fich_20080527124314_8105noire.jpg) et des chaussures à talons (http://www.chaussure-femmes.com/wp-content/uploads/image/louboutin%20escarpins.jpg). Saki fut émerveillée. Mais d'où Grace sortait elle tout cela. Elle fut un peu étonnée de découvrir une garde robe dans le bureau de Grace. Son amie l'habilla, la maquilla et lui proposa même son bras pour la conduire à l'entrer. Saki se sentit un peu gênée. En tout cas elle était très fière de sa coiffure. Elle s'était attachée les cheveux, les avaient bouclés et s'était fait une frange (http://imagesforum.doctissimo.fr/mesimages/4469977/chichi.jpg).
elle était un peu stressée d'être habillée comme ça mais de toute façon elle sortait ce soir alors qu'importe. Le moment où elle fut le plus gênée fut dans l'ascenseur. Les autres médecins la regardait soit comme une proie de choix soit comme leur modèle dans la vie. Elle sentit ses joues se rosir légèrement. Etre au centre de l'attention n'était pas non plus son fort. Lorsqu'elle arriva, elle vit Gabriel entouré de toutes ces greluches en...Attendez...Pourquoi pensait elle que c'était des greluches ? Elle avait toujours été ici et ce n'était pas la première fois qu'il se faisait draguer. Elle haussa les épaules. Peut-importe. Sûrement une hallucination. Elle allait rire. Elle fit un sourire charmeur et en regardant avec de la tendresse dans le regard son amant, elle déclara.

- Gabriel ! Tu as fini ?

Invité

- Gabriel ! Tu as fini ?

~ Bien sûr, je serais toujours à l'institut si je n'avais pas fini ... ~

Gabriel lui sourit tendrement. Les infirmières admiraient Saki, émerveillées par sa tenue qui les faisait baver. Le vampire dût avouer que sa conjointe n'était pas mal du tout, voire même sublime. Une vampire parfaitement bien habillée, chaussée et coiffée se tenait devant lui. Il se demanda alors si Saki avait une garde-robe aussi bien classée sur le volet dans son bureau de chirurgienne. Depuis quand était-on paré à toute éventualité ?! Gabriel se questionnait bien sur la question. Le groupe d'infirmières frayèrent un chemin afin que le vampire rejoigne sa ... Dulcinée dirons-nous. Le jeune homme ne se fit pas prier et il arriva à la hauteur de la petite femme. Elle lui arrivait vers le torse. C'était très amusant ! Mais la taille ne comptait pas, bien évidemment. Il prit la main de la chirurgienne avec délicatesse, salua poliment Grace en lui souriant amicalement, et il posa ses lèvres sur la joue douce de Saki.

~ Allons-y. ~

Gabriel avança le premier, fier, puis il passa les portes de l'hôpital en guidant Saki de la main. Il tourna sa tête à droite, puis à gauche, et il commença à marcher vers les manoirs. Il avait laissé sa voiture dans le garage, et il regrettait de ne pas l'avoir prise. Faire marcher une femme aussi bien habillée, c'était irrecevable.

~ Désolé, il va falloir marcher. Mais ma demeure ne se trouve pas très loin. ~, marmonna-t-il à Saki, à sa hauteur.

Durant le trajet, ils parlaient de leur travail respectif. Mais Gabriel ressentait une sorte de dégoût en Saki quand il abordait le sujet de l'anthropologie. Ce qui était sûr, c'était qu'il ne ferait jamais visiter l'institut à Saki. Peut-être qu'elle ne supportait pas l'odeur ou alors la vue d'ossements. Mais Gabriel était comme fasciné par le job de Saki. Ils étaient en quelque sorte dans le même domaine. Ce qui était pratique, c'était que Gabriel devait faire de nombreux sauts à l'hôpital pour récupérer des dossiers médicaux, il en profiterait pour faire coucou à son amie. Et puis Grace semblait beaucoup l'apprécier, à croire qu'il était un dieu vivant à ses yeux. Seulement voilà. Le pouvoir de Gabriel, celui de voir la mort des humains, le perturbait. Il ne pensait plus aux trépas des gens qu'il croisait. Et il savait que Saki pouvait lire dans les pensées. Sa voix intérieure avait donc cessé de se manifester. Ils arrivèrent enfin au manoir de Gabriel. Celui-ci poussa les portes du jardin, laissa Saki entrer, et il ouvrit la porte d'entrée. Il regarda Saki jeter un oeil à la décoration, puis il l'attira gentiment vers le salon et la fit s'assoir.

~ Tu veux boire quelque chose ? ~, demanda-t-il en retirant sa veste sombre.

Pas la peine d'entendre la réponse de Saki, Gabriel se planqua dans la cuisine afin de préparer le dîner. Il sortit les couverts, les assiettes, puis il revint immédiatement au salon pour installer la table.

~ Tu peux visiter l'étage supérieur si tu veux. J'ai aménagé la chambre d'ami pour toi. C'est la première porte à ta droite. ~

Invité

Saki adorait sa tenue. Elle trouvait tout de même dommage que Grace soit restée toute seule. Elle lui envoya un message discrètement pour la remercier et lui promit de se racheter dans une soirée DVD avec glace et chocolat à la clé. Elle rangea ensuite son portable dans sa poche et se dirigea vers Gabriel. Elle lui saisit le bras et continua à marcher à sa hauteur. Lorsqu'ils furent chez lui, elle fut émerveillée par la décoration. Un magnifique manoir au style légèrement inspiré deu classicisme français et du baroque de Barcelone. Saki était émerveillée par cette maison. La maison d'Alexiel avait un peu le même genre de décoration. Elle marcha pendant un temps qui lui parut long dans chaque pièce du premier étage. Elle allait très vite. Les peintures, les statues, les meubles. Saki encrait le moindre petit souvenir dans sa mémoire. Elle souriait. C'était étrange. Elle ignorait qu'elle aimait regarder les meubles. Peut-être que cette partie d'elle avait disparut lorsqu'elle était devenue vampire. En tout cas, elle ressentait quelques chose qui ressemblait beaucoup à de la frénésie. Elle se souvenait étant enfant aimer tout ce qui était ancien, maintenant elle avait la certitude qu'elle adorait cela. Cela lui rappela alors combien elle avait été fascinée par cette envie de savoir quel âge ont les objets, pourquoi ils ont une marque à un endroit précis, leur vie, leur mort. Elle se rappela que c'était sa seule activité dans le château de ses parents. Cloitrée autour de murs infranchissables, délaissée du monde et rejetée par les siens, elle avait toujours aimé les meubles, ses seuls amis dans sa solitude. Elle soupira. Les meubles au moins ne vous trahissait pas. Elle revint alors près de Gabriel et se demanda si elle pouvait faire confiance à cet homme. Elle se demanda aussi pourquoi elle avait cette furieuse envie de le tuer et de lui sucer tout son sang jusqu'à ce qu'il meurs. Etrange...En tout cas il était sa proie maintenant. Elle voulait le tuer plus que tout. Non...C'était faux. Le premier était Léandre. Elle voulait le tuer et se repaitre de sa substance. Tout ce sang rien que pour elle. C'était si...attrayant.

- Je te tuerai...pensa t-elle.

Elle trembla. Ce n'était pas elle. Elle avait toujours refusé de...D'attaquer les humains. Elle baissa la tête. Elle aimait Léandre mais elle voulait le tuer. Pareil pour Gabriel. Moins pour Gabriel. Elle voulait juste boire son sang à lui tout compte fait. Elle le voulait, lui et son sang. Pour Léandre elle voulait plus. Elle voulait sa vie, son corps ET son sang. Manger cette chaire et sucer le plus petit de ses os. Tout cela avait un profil assez bien beau. Elle haussa les épaules. On verrait cela plus tard. Pour l'instant, elle devait s'occuper de Gabriel. Il lui demanda si elle voulait boire quelques chose. Elle faillit répondre "oui ton sang" mais se reprit. Ce n'était vraiment pas le moment d'avoir des pulsions. Elle lui sourit et déclina son offre poliment. Il s'échappa ensuite vers la cuisine, lui indiquant l'étage. Elle fut en haut en quelques minutes. Elle entra dans la chambre d'ami et se laissa tomber sur le lit. Tout cela avait des allures de thriller. Ne disait on pas que le tueur était parfois follement épris de ses victimes avant de les réduire au silence ? Elle se mit à rire et regarda autour d'elle.

- C'est beau...

Elle se leva et enleva ses chaussures. Marcher pied nu était agréable. Être en contact avec le sol gelé ne la dérangeait absolument pas. Elle redescendit et apparut derrière Gabriel, occupé à cuisiner. Elle l'enlaça par derrière et passa ses bras autour de sa taille, posant sa tête sur le dos du vampire. Elle avait vraiment très faim et cette gorge scandaleusement attirante la faisait tournoyer. Il ne fallait pas oublier que Saki était prise par cette folle envie de sang et de ses pulsions un peu étranges car elle n'avait pas bu de sang depuis très longtemps. Elle murmura.

- Et si je te mangeai ce soir ?

Elle était à demi sérieuse, mais elle fit en sorte qu'il ne le sentit pas. Elle ne désirait bien sur pas le manger au sens propre du terme mais boire un peu de son sang était quelques chose dont elle avait très envie. C'était une pratique courante chez les vampire que d'échanger son sang avec un autre de sa race et cela procurait une sensation intense qui était proche d'un grand plaisir. Elle passa ses mains sous la chemise de Gabriel et laissa ses mains courir sur son torse. Elle avait envie de le faire attendre et pour cela, rien de mieux que d'exciter le désir. Elle se détacha finalement et lui souriant, s'éloigna d'une démarche féline vers la salle à manger. Là, elle alla s'assoir à table et attendit Gabriel. Cette soirée serait tout à fait sensationnelle.

Invité

Dès que Gabriel entra dans la cuisine, il se mit directement au travail. Retroussant les manches de sa chère chemise, il se lava les mains avant d'ouvrir le réfrigérateur. Le vampire se saisit de légumes frais, et de quelques aromates. Puis il prit en main un couteau qu'il aiguisa, le rendant aussi tranchant qu'une lame de faux. Il coupa les légumes en cubes, sortit rapidement une casserole et remplit celle-ci d'eau bouillante. Il s'agitait aux fourneaux. Il préchauffa le four, alluma le gaz et posa la casserole remplie d'eau sur les plaques. Il sala l'eau, finit de couper en cube les légumes, et il les trempa dans la fameuse eau salée où ils mijoteraient un bon moment. Ensuite, Gabriel prit des tranches de viande. Il enleva le gras ainsi que les os et prit soin de garder le nécessaire sur les morceaux de chair animale. Pendant qu'il s'affairait en cuisine, Saki visitait l'étage, comme lui avait proposé Gabriel. Celui-ci ne sentit pas la vampire arriver, et il croyait lui avoir dit de le laisser gérer cette soirée qui s'annonçait plutôt bien. Mais il n'était pas maître des actions de Saki. Celle-ci enlaça Gabriel par derrière. Ce dernier esquissa un bref sourire, faisant cuire la viande comme il l'avait prévu. Les mains fraîches de Saki se baladèrent sur le torse du vampire qui en frissonnait, se retenant de lui rendre la pareille. Pour le moment, il devait préparer le dîner. Ils joueraient à ça plus tard. Mais il était difficile de se contenir quand une femme désirait aller de l'avant. Gabriel toussota, se recula un peu, puis il se décala et s'éloigna de Saki, le plat entre les mains.

- Et si je te mangeai ce soir ?

Sur ces belles paroles, Saki quitta la cuisine à pas de chat. Elle était bien mystérieuse ... Gabriel la regarda jusqu'à ce qu'elle disparaisse de sa vue, puis il sortit des fourneaux et posa le plat sur la table. Saki l'attendait. Il s'assit en face d'elle, un petit sourire aux lèvres, puis il lui annonça, un peu gêné:

~ Je ne mange pas la nourriture humaine depuis très longtemps, j'en ai perdu le goût ... Ce plat n'est rien que pour toi. J'espère qu'il te plaira. ~

Gabriel récupéra ses propres couverts, les ramenant à la cuisine. Il ne voulait pas paraître impoli, alors il se rassit à table, avec un verre à pied.

~ Dis-moi, Saki ... Aimes-tu le sang de vampire ? ~, lui demanda-t-il en esquissant un petit sourire.

Là-dessus, il récupéra le couteau de Saki. Il joua avec un petit moment avant de poser la lame sur le creux de sa paume. Il se coupa volontairement la main. Le sang en coula sur la nappe. Et Gabriel versa sa propre hémoglobine dans le verre à pied. Il le tendit à Saki, un sourire malicieux aux lèvres.

~ Bon appétit ... Saki. ~

Invité

Saki sentait le sang battre à ses tempes. Les pulsations étaient très rythmées. C'était comme un gigantesque orchestre qui s'éveillait en elle. Un désir animal et en même temps quelques chose de cruel montait dans ses entrailles. Une sorte de faim qui la dévorait toute entière. Elle alla s'asseoir à table bien gentiment. Le sang. Cela la subjuguait. Elle avait envie de sang. Elle avait envie du sang de Gabriel. Elle voyait le sang tout autour d'elle, comme si l'univers n'était plus que du sang. Elle secoua la tête revenant dans son monde normal. Gabriel était toujours en cuisine. Elle saisit un petit couteau et s'amusa à jouer avec. Si elle allait près de lui et qu'elle lui plantait dans la clavicule ? Juste pour goûter ce sang si bon et si frais ? Pas aussi bon que celui de Léandre. Ah si il avait été là celui là elle l'aurait vidé de sa substance sur place... Elle ferma les yeux et se concentra. Elle était dans une pièce fermée. Cinq fenêtres, deux portes. Une donnant sur une cuisine où l'objet de ses désirs se trouvait et une autre donnant sur un couloir menant à des chambres. Elle ouvrit brusquement les yeux. Il était là devant elle. Ses yeux devinrent rouges sang. Elle avait véritablement faim. Il lui sourit et posa les plats. Elle était affamée. Elle le voulait tout de suite !

- Bon appétit.

Elle le laissa la servir puis piqua rapidement dans son assiette, surveillant les moindres faits et gestes de Gabriel. Si il se coupait elle ne pourrait plus se retenir. Il lui parla et évoqua le fait qu'il n'aimait pas la chaire humaine. Elle non plus, mais le sang humain affolait ses sens. Autant que le sang de vampire. Un régal pour ses narines. Il lui posa ensuite une question étrange. Si elle aimait le sang de vampire ? Elle y avait goûté une fois et elle rougit en y repensant. Si Léandre n'avait pas existé elle n'aurait pas bu de meilleur sang de son existence vampirique. Des fragrances de délicatesse et de douceur émanait du sang des vampires. Ils dégageaient une odeur si délicate que quiconque posait ses lèvres sur le sang d'un vampire en devenait complètement avide petit à petit. Une drogue entre autre. Pour les humains, le sang de vampire était une drogue. Pour les vampires, c'était une nourriture raffinée.

- C'est un met que je ne mérite pas...Mais je l'aime oui...

il fit alors un geste inattendue et insensé. Il se coupa avec un couteau. Une goutte de sang perla sur la table et Saki ne put se retenir plus. Il lui sourit malicieusement. Elle ne tint plus. Tel un félin elle grimpa sur la table. Elle avait complètement changé. Ses yeux rouges sang débordaient de désir et d'envie. En quelques secondes et fut près de Gabriel. A quatre pattes tel un chat. Elle saisit le doigt du vampire et le plaça entre ses lèvres pour aspirer le sang. Elle fut éblouie. C'était si bon. Elle en voulait encore plus. La table n'avait pas bougé, seul ses occupants avaient disparus. Les verres étaient calmes, au garde à vous et les assiettes toujours en place. Nos deux amis eux, avaient déjà rejoint le sol. Saki continuait de lécher avec envie le doigt de son partenaire. Lorsque la blessure fut guérie, elle déboutonna lentement la chemise de Gabriel et laissa ses doigts courir sur la peau sans imperfections de celui-ci. Elle embrassa avidement chaque parcelle de ce torse si désirable et planta finalement ses dents avec violence dans la gorge du brun. Elle lui attrapa les poignets et redoubla de violence dans sa morsure. Elle cessa de le mordre quelques instants.

- J'ai envie de toi...

Elle avait les yeux écarquillés. Presque étonnée par sa propre remarque. C'était rare que ce soit elle qui ai envie des hommes. Le sang lui était peut être monté à la tête...Elle sourit tendrement puis reprit sa morsure. C'était si agréable de profiter de ce corps si doux et si beau sans risque de lui faire du mal. Sans risque de le briser. Sans risque de le tuer. Elle laissa le sang de Gabriel couler dans sa gorge mais ne fût pas repue pour une sous. Elle décida que ça n'était pas fini. Lui immobilisant toujours les poignets, elle plaqua ses lèvres froides sur celle de son amant et fit partir sa langue en contrées inconnues. C'était si bon et si agréable. Le sang était sur ses lèvres, sur son cou, sur ses mains, sur sa robe. Elle reprit de plus belle le baiser. Il était au sol, c'était étrange, dominer un homme si beau était vraiment du domaine de la perversité ou alors des fantasmes. Elle se demanda si elle n'était pas en train de faire un de ces rêves dont parlaient les bouquins de psychologie.

- Que c'est bon de rêver...

Au diable les pensées ! Après tout,qu'importe le flacon, pourvu qu'on ai l'ivresse*. Ce flacon là était un de ces petits alcools non frelatés et qui dataient au moins de 1523. De qualité extrême, de douceur et de prise sur l'esprit gigantesque et ça vous enflammait les sens et l'envie. Saki pensa alors que sa libido après deux cent ans et plus de vie n'avaient décidement rien perdu.

* Par Alfred Musset

Invité

Gabriel savait qu'il n'aurait pas dû faire ça. Se taillader le doigt pour exciter sa compagne, c'était déloyal, obscène. Mais elle avait attisé son désir de chair dans la cuisine, tout n'était que vengeance. Seulement voilà: la vampire prit cette provocation très au sérieux, et Gabriel n'était même pas au courant qu'elle était totalement incontrôlable. Un félin en manque de sang qui agitait nerveusement sa queue avant de sauter sur sa proie. Et c'était ce qu'il se passait pour Saki et Gabriel. Plaqué au sol, Gabriel eut à peine le temps de frôler la joue de Saki que celle-ci lui emprisonna les poignets. Une douleur vive lui lacéra la gorge. Elle était en train de le mordre. Résistant à la douleur intense, le vampire montra ses canines pointues, tentant de s'échapper de l'étreinte douloureuse de sa chère demoiselle. Celle-ci stoppa la morsure, et donc son abreuvissement, puis elle s'attaqua fougueusement à la bouche du jeune homme, jouant avec sa langue dans un rodéo endiablé. Les yeux révulsés, le russe tentait vainement de ramener Saki sur terre, mais rien à faire, elle était totalement languissante de plaisir. Son petit jeu continua quand elle dénuda Gabriel partiellement, ses lèvres ensanglantées glissant sur son torse froid et bien bâti. Le vampire tourna la tête sur le côté, lâchant un soupir qui se perdit dans son gosier. Mordant sa lèvre inférieure à sang, Gabriel fixa intensément Saki. Ces yeux si rouges exprimaient bien le désir de sang. Le russe fit en sorte d'obtenir une couleur de prunelles similaire à celle de son amie. Il la regarda, encore et encore, puis il se redressa rapidement, les sourcils froncés, et il se jeta au cou de la vampire. Ses canines se plantèrent dans sa chair tendre, aspirant le plus de sang qu'il pouvait. Il se libéra violemment les poignets, saisit Saki par la cuisse et la nuque, et il la plaqua contre le mur du salon, toujours en train de se nourrir de sa substance. En même temps, sous l'emprise de la soif de sang, Gabriel retira rapidement la robe de Saki, serrant sa prise sur la nuque de celle-ci. Peu de temps après, il lécha sa morsure faiblement, avant de glisser sa langue dans la bouche de sa comparse. Cette fois-ci, c'était lui qui prenait les rênes. Hors de question de laisser cette magnifique lionne prendre le dessus.

Cela devait être inconfortable de continuer ce petit jeu contre un mur. Il lâcha Saki. Il lui sourit rapidement. Il grimpa très rapidement les escaliers, et il se retrouva dans sa chambre. A coup sûr, Saki le rejoindrait, seulement vêtue de ses sous-vêtements que Gabriel retirerait sur le champ. Si elle voulait jouer à ce petit jeu, d'accord. Mais Gabriel ne se laissera jamais abattre. Il retira sa chemise déboutonnée, et il la plia gentiment avant de la ranger dans l'armoire. Sa veste alla se reposer dans sa buanderie. Au moins, Saki ne l'abîmerait pas. Tiens, la voilà. Gabriel lui fit face, à l'affût, menaçant. Ses canines pointées devant la jeune fille, le vampire ne tarda pas à se jeter sur sa compagne une nouvelle fois, son corps parfait collé au sien sans aucune gêne.

~ Le plat va refroidir, tu le sais ça ? ~, murmura-t-il avant de dévorer ses lèvres hargneusement.

[Je suis ridicule avec mes posts de merde ... =_=]

Invité

Saki le trouva très amusant. Un partenaire de cette trempe était vraiment agréable. Ce qu'elle appréciait le plus c'était le fait qu'elle puisse enfin ressortir toute sa nature profonde sans se retenir. Elle n'était pas obligée de faire attention à ses mouvements sous peine de le blesser. elle pouvait le mordre, l'avoir en entier pour elle sans lui faire le moindre mal ou risquer de le tuer. Elle lécha ses lèvres dégoulinantes de sang. Le sang qui ruisselait sur ses cuisses et sa poitrine en ce moment même. Elle le regarda, lui sous elle, sur le parquet. Ses yeux étaient étranges. A présent elle avait réveillé l'autre Gabriel qui sommeillait en lui. Cet être violent et assoiffé de sang. Elle voulait le voir. Elle voulait pouvoir le connaitre. Le provoquer. Elle savait que Gabriel était différent dans ces moments là. Il était probablement atteint d'une double personnalité. Schizophrénie aiguë ? Probablement pas. Simplement une personnalité double qui émergeait lors de ses excès de sang. C'était la soif qui avait cet effet sur lui et le rendait aussi dépendant de la substance. Elle fronça les sourcils parce qu'il la mordait violemment à la gorge. ça ne lui déplaisait pas bien au contraire et ça ne lui faisait même pas mal, pourtant, elle sentait que si elle le laissait faire, ça ne serait plus un jeu pour lui. Il lui arracha sa robe avec force et recommença à la mordre avec fureur, la plaquant contre le mur. Elle émit un petit gémissement plaintif, tel un animal blessé.

Il la lâcha finalement et disparut dans les escaliers. Elle tomba sur les genoux et se toucha le cou. il l'avait mordue sans ménagements...Elle ferma les yeux quelques secondes et la fatigue s'évanouie en même temps que les morsures. Elle réfléchit quelques secondes. En même temps elle avait toujours soif et elle voulait plus que tout replanter ses dents dans la chaire de Gabriel. Elle monta lentement les escaliers. Elle n'avait jamais totalement guéri des blessures qu'il lui avait infligé lorsqu'il l'avait battue. Elle entendit ses pensées. Il avait toujours le même esprit avide. D'ailleurs, lorsqu'elle rentra dans la chambre, il lui bondit dessus. Il lui murmura alors que le repas allait refroidir. Peu importe le repas ! Elle était en train de le prendre son repas. Pour exciter le jeu, elle le repoussa. Il s'assit sur le lit un peu décontenancé. Il ne devait pas comprendre son petit jeu. Elle était en sous vêtements et c'était un peu gênant de coucher dés le premier soir pour elle mais après tout ils étaient adultes et ils en avaient envie tout les deux. Pour l'instant elle se foutait royalement de son bas ventre mais s'intéressait plutôt au sang de Gabriel. Elle s'assit face à lui, entourant sa taille de ses jambes satinées et le fit tomber sur le lit. Elle était assise sur lui et murmura à son oreille.

- Lorsqu'on attrape son adversaire...on peut ensuite lui faire ce que l'on veut...

Elle mordilla son oreille puis remonta vers ses lèvres lentement, l'embrassant au passage sur la joue, le menton, puis sur les lèvres avec douceur. Elle le regarda dans les yeux un peu tristement puis écarta une mèche de cheveux de son visage. Que pouvait elle faire pour le dompter ? Le laisser la mordre ? Elle savait que ce n'était pas une solution. Il fallait réveiller la bête enfouie et ensuite elle aviserait. Elle redescendit brusquement vers son cou attirée par le sang qui ruisselait encore de sa gorge. sa soif à elle était beaucoup trop grande. Elle le mordit encore plus violemment qu'il ne lui avait fait. Il ne voulait pas se laisser faire très bien : mais elle non plus ! Elle était assoiffée et elle aussi cachait une tigresse dont son petit corps. Elle changea de nouveau. Plus féline, plus douce, moins violente. Elle lui mordit avec envie la gorge et cette fois et lécha l'endroit avant de le mordre. Elle sentit la chaleur monter en elle. Toujours assise sur son partenaire, elle se recula, l'attrapa par le col et l'attira avec elle vers la salle de bain. Là, elle le poussa délicatement dans la baignoire et fit couler l'eau chaude.
Elle enroula une serviette autour de sa taille et s'assit sur lui en lui souriant.

- ça donne quelques allures perverses tu trouves pas ?

Elle se mit à rire. Un rire cristallin qui lui avait valu énormément de sourires et de séductions lorsqu'elle était jeune. Les gens aimaient son rire et elle avait souvent été comparée à un petit rossignol qui était joyeux. La gaieté respirait de la jeune femme et en ce moment précis elle voulait faire passer tout cela en Gabriel car elle le savait immensément triste, seul et affamé. Elle l'embrassa langoureusement et passa ses bras autour de son cou, l'entrainant un peu plus dans l'eau qui venait de remplir les trois/quart du bassin. Elle ferma le robinet et repris son baiser, le plaquant contre la paroi de verre de la baignoire*.Saki aimait beaucoup l'eau et appréciait le contact du liquide sur elle. L'eau était légèrement teintée de sang à cause de leurs sang respectifs qui s'écoulaient. Elle continua d'embrasser Gabriel avec passion et passa une main sur son torse. Ils étaient trempés maintenant, c'était amusant. Enfin quelques chose d'amusant dans une triste vie. Elle exaltait.

*c'est une grande baignoire xD une mini piscine intérieure diront nous

Invité

Les deux vampires jouaient à un jeu bien dangereux. Un jeu à la limite entre l'interdit et le déconseillé. Et c'était bien ce qui le rendait excitant à un plus haut point. Tout ses sens émoustillés, le vampire contemplait sa partenaire avec un sourire oscillant avec une subtilité tellement parfaite qu'elle ne pouvait qu'être travaillée entre le pervers et le sadique. Et on pouvait dire que ce qu'il voyait le comblait plus que bien. En effet, sa grâce naturelle que lui octroyait sa nature vampirique, combinée au merveilleux don que lui fit mère nature à sa naissance se trouvait grandement magnifiée par la lumière du soir, ainsi que par les reflets cramoisis que quelques tâches de sang allumaient de ci de là sur la blancheur diaphragme de son épiderme et ne la rendait que plus désirable. Saki avait un corps magnifique. Et Gabriel aimait son corps. De même qu'il aimait l'odeur parfumée que sa peau de nacre dégageait, de même qu'il était parfaitement enivré par le fumet qui s'échappait de son sang, sang dont une partie pulsait à présent dans son propre corps et en ajoutait à l'ivresse de chair et de sang qui lui tournait les sens et plongeait son esprit dans un obscur brouillard euphorisant. C'estpour toutes ces raisons, et tant d'autres qu'il se laissa tomber sur lelit, et la laissa lui grimper dessus, ne sachant pas trop si il était heureux ou bien gêné d'avoir été capturé par une créature aussi ravissante et sensuelle.
　
~ Oh... Alors vas-y, fais ce que tu désires de moi ~, déclara-t-il, un sourire torve en coin et une lueur perverse dans la voix.
　
Il ne sut pas si elle avait entendu sa requête, déjà perdue qu'elle l'était contre sa jugulaire, mais en tout cas, elle s'exécuta. Le hasard fait bien les choses parfois. Le russe frissona délicatement en sentant ses lèvres frôler la peau sensible de son oreille, et son possesseur se perdait dans l'ivresse d'un baiser aux relents d'hémoglobine. Ses yeux s'écarquillèrent brusquement quand ces même lèvres cédèrent le pas à une paire de canines qui déchira avec un son soyeux et mouillé la délicate peau qui recouvrait sa jugulaire, libérant un flux de douleur qui ne tarda pas à devenir un bouillonnement grisant dans ses veines. Un grondement menaçant failli monter dans sa gorge, fruit d'un instinct de conservation et de domination qui restait fort chez ce vampire. Gabriel était en train de devenir fou. Fou d'elle, fou de son corps et de l'emprise que l'odeur de son sang qui flottait autour d'elle à la manière d'une subtile écharpe vaporeuse avait sur lui d'une poignée de fer. Mais leur jeu ne s'achèverait pas dans ce lit. Tant mieux, les draps étaient de soie, il aurait été dommage de les tâcher de sang. A la place, ce fut la salle de bain qui fut choisie. La salle de bain, ou plus précisément sa baignoire, dans laquelle le vampire se retrouva allongé tandis que l'eau coulait. Par réflexe, il ôta son pantalon, mais ne put rien faire pour son sous vêtement qui se retrouva très rapidement trempé, et qui donc colla de manière fort seyante à son corps, ne cachant plus aucun détail de son anatomie intime, mais il n'y accordait aucune attention, totalement absorbé par la délicieuse créature charnelle qui le chevauchait à présent.
　
~ Oh, j'en vois bien quelques unes ~, dit il avec un sourire qui allait de paire avec la situation.
　
Ses lèvres étaient délicieuses. Elles avaient un goût de miel et de cannelle, ainsi que de fer, son sang qui maculait et rougissait ces deux fruits diablement tentants, et le vampire les goûtait avec un plaisir et une envie non dissimulées, allant jusqu'à le mordiller délicatement de la pointe de ses canines, rajoutant toujours ce petite côté piquant à l'affaire qui la rendait bien si excitante.

Notre chère amie a bien parlé de réveiller la bête? Et bien figurez vous qu'elle avait réussi sur un certain plan, peut être pas celui qu'elle espérait au début, mais de manière toute aussi efficace. En effet, un drôle petit d'animal situé approximativement en dessous de leurs deux ventres quasiment collés qui ne faisaient que se frôler depuis tout à l'heure était venu donner des signes de vie plutôt convaincants, indifférent à la mort supposée du corps et du cœur de son propriétaire. Pas la peine de vous faire un dessin.

Son bras gauche passa autour de sa nuque, tandis que le droit se lovait autour de ses reins. Et soudain, il inversa les positions, plaquant de manière délicate mais néanmoins ferme la vampire contre la paroi où il s'était retrouvé adossé il y a encore quelques secondes.
　
~ Je suppose que tu permets. ~
　
De toutes façons, qu'elle permette ou pas, le résultat était le même. Ses lèvres avancèrent, se perdirent à l'arrête d'une mâchoire, mordillèrent le lobe d'une oreille, et descendirent avec une lenteur presque sadique vers sa gorge. Et là, ce fut sa langue qui pris le dessus, léchant, récoltant assidûment la moindre parcelle de ce divin nectar que cette eau joueuse avait emportée. Il fallait savoir ne pas gaspiller, et quand l'utile et le nécessaire était marié à l'agréable, pourquoi se retenir? Sa langue avait fini de jouer avec sa jugulaire, et il s'était même autorisé le luxe de laisser ses canines griffer délicatement la soie qui la recouvrait, sans pour autant la déchirer, ne laissant ainsi pas laisser transparaître qui du désir ou de la faim avait pris la place dominante en le Russe, et descendait à présent le long de ses clavicules, avant de commencer l'ascension délicieuse du galbe délicat et doux d'un sein.

La chaleur encourageait la douce ivresse qui l'emportait, et surtout l'humidité de l'air. Les odeurs étaient alourdies, mêlées à l'air ambiant de manière beaucoup plus marquée, faisant que Gabriel avait la sensation de goûter du sang à chaque fois qu'il inspirait une goulée d'air. Dans une situation pareille, comment vouliez vous qu'il soit maître de lui même ?

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