[RPG] Quand il fait nuit, on se perd. Mince !! [PV : Larian]

Larian ouvrit le dossier on voyait la tête d'un homme taillé comme un roc et au visage balafré comme ce n'était plus permis, selon le dossier, ce Monsieur... Mickeal Sanderson était un "homme" dont les membres étaient... bioniques. Quel idée de mettre des membres bioniques sur un homme, non mais je vous jure, quoi qu'il en soit les fameux membres pourrait rapporter gros au marché noir, et Larian avait sérieusement besoin d'acheter de nouvelles armes et des munitions (Non il n'utilisera pas un centime de son compte dans un paradis fiscal pour ça!). Aujourd'hui la tenue de rigueur, c'est le bonnet, les gants, le pull, les godasses imperméables, le pantalon qui laisse pas passer le froid, la fameuse veste noire de et Les armes... sniper avec option balles perforantes, fléchette anesthésiante pour Elephant et silencieux, deux armes de poing pour se la faire far-west et un magnifique couteau de combat, le tout en gris ou bien camouflage pour le sniper (les autres armes restes normales), le tout pour un montant astronomique, notre chasseur pestait contre le froid alors qu'on était en plein été.

-Non mais je te jure. Quel pays de cinglé! Il doit faire moins quinze! Si y'avait pas une si belle mine d'or dans c'te patelin je me casserait vite fait...

Bref! Le reste devient obscène et pourrait choquer les plus jeunes d'entre vous, mais notre cher chasseur de mythique a fait référence au moins cinq fois a une profession de nuit pratiqué majoritairement par des personnes du sexe féminin et qui coute de l'agent au client en change de... service, si vous voyez ce que je veut dire. Mais revenons aux choses sérieuses, L'homme qui valait plus d'un milliard était planqué dans une baraque et Larian devait le débusquer pour revendre ses bras et jambes au prix fort. Mais notre idiot de service a décidé de ne pas venir en voiture et de se faire déposer, ce n'est qu'après une heure de marche dans la cambrousse qu'il s'avoue perdu et voit une ombre au loin. Notre chasseur tient la mallette contenant son sniper d'un air penaud et camoufle les deux desert eagle (oui je sait on fait pas dans le léger ici). Il s'approche aussi délicatement que possible mais finit par faire du bruit et la personne, une fort belle jeune fille en l'occurrence, se retourne et grille notre Larian en pleine action de "faufilage-dans-le-dos-pour-faire-peur-sans-raison". La jeune fille a des yeux verts un teint Mat et des cheveux corbeau, belle plante dirait notre chasseur si il ne connaissait pas les bonnes manières. il effectue donc une courbette théâtrale.

-Bonjour Mademoiselle, Je me présente, Zack Fair (fausse identitée), homme d'affaire perdu dans cette cambrousse. Pus-je savoir à qui ais-je l'honneur?

Autant vous imaginer le ridicule de la scène avec un Larian s'inclinant, il manque plus que le baise-main et le tableau et complet, le bon veux cliché bien pourrave et bien moisi. Non mais c'est quoi ce perso, bon il faut aussi faire oublier qu'il se faufilait tut de même. Mais notre chasseur n'éprouve aucune honte pour son geste et reste impassible si ce n'est que son visage passe par toute les couleurs de 'arc en ciel quand il voit qu'en se relevant son blouson noir s'est ouvert et qu'un coup de vent passant par là a fait volet l'habit afin de dévoiler les deux pistolets a l'aspect pas très encourageant. Et que notre chasseur ne sait plus vraiment quoi dire.

Larian observait la jeune fille qui reculait, il aura suffit d'un maudit coup de vent et d'une veste mal fermée pour compromettre notre chasseur, la réaction en chaine avait déjà commencée, Ciena recula et portant la main à un point invisible dans son dos, sans doute un sabre qui manquait à l'appel, cette dernière se mit finalement en position de combat, elle semblait redoutable, sa posture était maîtrisée, bien plantée dans le sol, elle ne montrait aucune peur et encore moins d'apréhension. Larian referma promptement sa veste en restant impassible face à cette démonstration de force, Larian n'avait aucune envie de se battre contre une adepte des arts martiaux, il gardait un mauvais souvenir de la plus grande raclée qu'il ait prise, une pro qui lui avait ravi une prime sous son nez et l'étalant d'un coup bien bien placé dans la tempe après un corps a corps de vingt seconde, résultat des courses, 1 000 000 de dollars envolés comme par magie et un amour propre salement amoché. Larian se contenta donc de poser sa valise sur le sol et de prendre un air décontracté, il avait appris par la suite les bases du karaté et quelques techniques bien pratiques, mais rien de bien dangereux pour un maître en la matière, mais les couteaux et les pistolets venaient bien souvent à bout des personnes, et son "don" lui permettait de compenser largement ce désavantage.

-Les temps ne sont pas sûrs, il faut bien trouver un moyen de se protéger. D'ailleurs une bonne partie de mon travail consiste a vendre aux gens des moyens de se protéger sans tout le blabla administratif, ma livraison actuelle porte d'ailleurs sur ce sujet. Si vous cherchez des armes je suis votre homme, et ma marchandise et garantie à vie en cas de casse accidentelle, le tout sans aucun papier à signer. Êtes-vous intéressée?

La il la jouait au culot, se faire passer pour un trafiquant d'arme n'était pas vraiment une bonne idée si la donzelle faisait partie des forces de l'ordre mais après tout elle n'avait aucune raison de lui avoir menti en affirmant être étudiante en commerce. Restait à savoir si elle goberait l'histoire.

Larian vit la jeune fille se détendre, bien, sa faisait au moins un probléme de moins, elle recula, elle semblait boiter, étrange, peu de maitre en art martiaux souffrait d'handicap, les yeux de Larian s'attardérent sur ses armes, il n'en avait pas grande utilitée face a cette jeune fille, elle semblait gober l'appât, l'hamecon, le fil et le plomb dans tout ce fatras improvisé, mais on était pas un ancien voleur pour rien, Larian s'y connaissait assez bien en barratin, il fallait pouvoir expliquer pas mal de chose aux forces de l'ordre quand on était soupçonné et notre barratineur était passé maitre dans l'art du « trompe le detecteur de mensonge » et du « barratine les flics pour que les 48 heures passent vite ». Larian devait rester malgré tout sur ses gardes car il n'y avait pas d'eau plus dangeureuse que celle qui état calme et un coup derriére la tête était si vite arrivé. Toutefois il sembla rigoler de la situation, pommé au milieu de la neige dans un village aussi vide que l'esprit d'un oiseau mort, les rochaines heures rommettaient d'être longues si personnes ne trouvait un moyen de se barrer d'ici vite fait. La jeune fille répondant au nom de... euh... ah oui! Cena Rial, avait un portable sans réseau, les nuages masquait la lune t une faible lueur émanant de l'accoutumance des yeux aux noirs était tout ce qui aidait nos vaillants aventuriers de l'extrême a y voir dans cette purée de poix, Larian qui ne comptait pas finir en glaçon pour la pastis d'un yeti se dirigea tout simplement vers une porte et frappas, attendit et, n'entendant rien n'y ne voyant aucun mouvement enfonça la porte d'un coup de pied aprés avoir fait sauter la serrure avec son desert eagle.

*Une balle pour ouvrir un porte, j'aurait dut avoir mon matos... Pays de mes deux!*

La porte s'ouvrit sur une maison vide et froide avec une cheminée et un tas de panche brisées, je vous parle même pas des toiles d'arraignées qui apparement survivait avec les -5°C ambiant et de la poussiére qui recovrait le sol. Larian se retourna.

-Votre « cher ami » vous demande de bien vouloir vous mettre à l'abri gente damme!

Ciena daigna entrer avec un rictus, Larian devait avouer qu'un homme armé ne donnait pas souvent confiance, surtout si cet homme montrait que ses armes étaient chargées de vraies balles et qu'il savait s'en servir. Elle entra donc, scrutant la pièce avant de poser son sac dans un coin, il semblait lourd mais elle s'écroula peu après avec un rictus qu'elle ne parvint dissimuler. Larian referma la porte avec délicatesse et la bloqua avec sa mallette, ses doigts effleurèrent la poignée et Larian scruta à son tour la piéce, du bois, une cheminée, de quoi faire du feu si la jeune fille avait du papier, Mais le rictus sur son visage plus son déséquilibre lorsqu'elle avait reculé alertait Larian, son instinct de gentleman de ces dames reprit le dessus et il s'approcha de la jeune fille et s'accroupit devant elle. Ses yeux calmes se plongeant dans les siens.

-Et si vous me parliez de cette jambe? Sa doit faire atrocement mal.

Bien sur aucune moquerie dans sa voix, ce n'était pas vraiment le moment pour ce genre de chose, Larian savait se montrer compatissant quand cela était nécessaire, et puis il fallait avouer que les demoiselles en détresse sa donnait toujours envie de tendre la main, surtout si la demoiselle était fort jolie.

La jeune fille ne voulait pas vraiment en parler, pour une adepte des arts martiaux, Larian aurait opté pour une défaite cuisante qui lui occupait l'esprit, quoiqu'il en soit, si elle ne voulait pas en parler Larian n'allait pas la brusquer pour le savoir, sa ne lui attirerait que de la haine et de la méfiance et c'était la dernière chose dont il avait envie. Il ne vit pas la rougeur sur les joues de la jeune fille qui lui demanda si il pouvait allumer un feu, Larian devait avouer qu'il commençait a faire diablement froid. Il décida de se lever quand la jeune fille lui expliqua que ce qui lui était arrivé était tellement surréaliste qu'il ne la croirait jamais. Larian était pourtant quelqu'un de difficilement impressionnable, il en avait vécues des choses et il avait du mal a réfuter pas mal de choses, et puis il chassait bien des choses irréalistes non? Mais il fallait replacer les choses dans leur contexte, il ne croyait pas aux petits hommes verts. Larian allait lui demandait du papier quand la jeune fille demanda qu'ils se tutoient. Cela détendrait sans doute les deux jeunes gens et Larian décida d'adopter tout de suite cette proposition.

-Tu as raison, on devrait se tutoyer! Je voulait te demander si tu avait du papier pour allumer le feu, j'ai bien un briquet mais sans papier ça va être dur d'allumer le feu.

Larian se leva et vérifia que le briquet marchait bien, une flamme apparut dés le premier essai et illumina le visage du chasseur, éclairant son visage halé d'une teinte dorée, la flamme disparut et le jeune homme se tourna vers Ciena.

-Tu sait, j'en ait vécues des choses, alors croit, peut de choses m'éttonent. Et puis... y'a pas mal de truc qui semblent irréels dans ma vie.

Son regard s'assombri, sa couverture c'était sacré! Il faisait confiance a cette fille sans raison apparente mais méritait-elle de se voir dévoiler une fausse identité?

Et bien voilà un bien étrange récit! Larian aurait jugé cela fantaisiste quelques temps auparavant, mais il savait, il savait que des êtres étranges et d'autres choses peuplaient le monde, et leur engeance s'installait souvent dans cette ville. Le regard de Larian s'assombrit, et si sa cible était cette personne... peu probable, sa cible n'avait pas d'implants crâniens. Larian espérait ce qu'il n'aurait jamais pensé espérer... que sa cible ne pointe jamais le bout de son nez et que cette nuit ne soit troublé par rien, il voulait juste rester là, dormir, et le lendemain se réveiller pour repartir, cette foutue vie le privait de tant de choses. Il tenait les feuilles vierges dans sa main gauche, il les jetas dans l'âtre avant d'y mettre le feu, toujours en écoutant le récit, la vie était si fragile, le corps humain si faible, si chétif. Une fois son récit finit, et trois bûches posées, le feu commencait à prendre forme, le bois brûlait plutôt bien et une douce chaleur inonda les abords directs de la cheminée; une main se posa sur son bras et Larian serra instantanément le poing et tourna sa tête pour identifier la personne qui le touchait, il se détendit en voyant le visage compatissant de Ciena, Larian haussa un sourcil et se mit en mode second degré.

-C'est plutôt moi qui devrait avoir ce regard compatissant. Je ne suis pas blessé. Vous voulez que j'examine cette blessure? J'ai un peu d'expérience dans le domaine.

Il redevint alors sérieux, dégageant délicatement son bras de la main de Ciena, se leva et approcha de la mallette, il s'accroupit alors et enleva les loquets.

-Plus sérieusement, je te doit la vérité. Je ne suis pas exactement celui que j'ai prétendu. Je suis en effet marchand d'arme pour les particuliers, mais je suis aussi tueur à gage et chasseur de prime. Mon boulot du jour et de tuer un homme et de récupérer ses bras et ses jambes qui sont des membres bioniques pour les amener au marché noir et en tirer un bon prix. Je suis arrivé dans cette ville il y a peu et je peut te dire que ton histoire ne me parait pas du tout fantaisiste ni irréelle. Je peut même te dire que tu ne me parait pas mentir.

Larian ouvrit alors la mallette pour montrer son contenu à Ciena, un fusil de sniper en pièce détachée. Larian ne savait pas si il allait regretter son geste, ce qui était sur, c'est que Ciena allait sans doute le prendre pour un monstre.

A en juger par la tête que faisait Ciena, sa faisait beaucoup de révélation d'un coup, Larian referma la mallette d'un mouvement vif du poignet et enclencha les fermetures, puis il la reposa pour qu'elle fasse contrepoids et maintienne la porte fermée. Les questions commencérent à fuser comme Larian s'y attendait, des questions qui ne le gênait en rien, il y avait répondu de nombreuses fois, des policiers, des amis temporaires, des femmes, d'autres chasseurs de prime et ceux qu'il avait rendu à la justice divine. La mort faisait parti intégrante de ce job, pourtant Larian ne se considérait pas comme un monstre, il tuait des criminels et des abominations, il purifiait le monde, les pouvoirs publics foutaient se genre d'individu dans une cellule en pensant les calmer et les faisaient ressortir un jour, et il recommençaient leurs crimes, et on les remettaient en prison et sa continuait jusqu'à leur mort, et il valait mieux que ça se fasse le plus vite possible. Voilà comment Larian pensait, il n'en était pas pour autant un monstre sanguinaire, il savait que les autres pensait différemment, mais il s'en moquait, car il serrait bien content de savoir que un assassin de moins courrait dans les rues de leur ville et qu'il étaient dans une relative sécurité.

-Je n'ai pas vraiment choisi mon métier, bien sûr on a toujours le choix. Mais je vivait dans une famille qui me destinait à un destin trop ennuyeux pour moi, j'ai fuit, je suis devenu voleur, puis tueur à gage, et enfin chasseur de prime, mais je suis aussi marchand d'arme en tout genre, trafiquant de diverses substances et maintenant chasseur de créatures tel que ton homme bionique. Mon métier m'apporte un salaire élevé, des voyages, une liberté de mouvement totale et une reconnaissance chez les hauts placés. Mais je ne tue pas n'importe qui, je m'occupe des déchets de la société, les trafiquants de drogues, les tueurs, les violeurs. Et je trauqe aussi certains animaux pour les ramener illégalement à des acheteurs. Je ne te cache pas que mon quotidien n'est pas toujours innocents, il ne l'est jamais en fait, je vois du sang tout les jours et je fait souffrir de nombreuses personnes, mais c'est toujours un mal pour un bien chez moi. Pour ta blessure, le nombre impressionnant de balles et de blessures que j'ai reçus m'ont appris quelques bases en ce qui concerne la chirurgie et la médecine. J'ai déjà dut me retirer une balle reçus dans le dos, je peut te dire que la douleur et une habitude dans mon job. Si je te dit que je peu t'enlever un morceau de métal coincé dans ta jambe c'est que je peux le faire, mais je ne te garanti pas que tu ne souffrira pas, c'est même plutôt le contraire. Pour ce qui est de t'avouer tout ça, tu m'a dit la vérité sur ta jambe, je pouvait te dire ça.

Larian s'approcha de Ciena et s'accroupit a ses côté prés du feu, il sortit un couteau de combat de sa botte et le planta dans le sol de bois de la maison.

-Au fait! Mon vrai nom c'est Larian Bren.

Larian avait vu beaucoup de choses dans sa vie, des blessures, du sang, des corps en décomposition plus où moins avancé, des têtes éclatées à coups de poing, des personnes gisant dans leur sang, des gens qui perdaient leurs tripes sur le sol aussi. La blessure de Ciena ne le ferrait sans doute pas ciller, et il pourrait aisément retirer un morceau de métal en limitant les dégats, le couteau de combat pouvait se révéler multifonction avec de l'imagination. La jeune fille se retourna pour une raison inconnue à Larian et enleva son pantalon, sans doute pour ne pas avoir à le déchirer, elle révéla aux yeux du chasseur de prime deux magnifiques jambes, fines et musclées, bronzées, en un mot: magnifiques. Et le chasseur de prime et avait vu des jolies jambes, mais celles-là se classait sans doute à la première place de toute celles vues par Larian. Mais il ne s'attarda pas sur ce détail et fouilla dans un poche intérieure pour en sortir une flasque et un chiffon, il prit le couteau, ouvrit la flasque et mouilla le chiffon pour essuyer soigneusement ses mains et le couteau, puis il s'approcha de Ciena et lui tendit la flasque.

-Un peu de vodka, sa désinfecte et sa te permettra de faire passer la douleur... pendant un temps. Je vais enlever tes bandages, ouvrir là où tu souffre, retirer le morceau, désinfecter avec ce qui restera de la vodka et refaire un bandage. Et si tu veut je peut te vendre de vrais sabres, si tu les casses en t'entrainant je veux bien me jeter dans une fournaise!

Larian mit sa veste sur le sol et fit s'allonger Ciena sur le côté, puis il découpa soigneusement le bandage pour découvrir une série de blessures pas très belles, toute à peine refermée, sa allait être douloureux pour Ciena, Larian palpa jusqu'à entendre le bruit que toute personne fait quand elle à mal, Larian se concentra et incisa, tranchant la chaire de façon chirurgicale, la douleur serrait atténuée par le bon tranchant de la lame et par l'alcool mais sans doute présente, Larian était si concentré qu'il n'entendrait rien de ce que Ciena lui disait, alors qu'il incisait, sa lame butta sur quelque chose et un bruit métallique se fit entendre. Larian incisa soigneusement et écarta, la douleur serrait sans doute atroce, Larian révéla un morceau aussi large que la lame d'origine et long de cinq bons centimètres, il glissa le couteau sur le côté du bout de metal, plongeât un doigt dans la plaie et retira le morceau de metal d'un coup sec et précis et prit la bouteille de Ciena pour asperger l'intérieur de la plaie de l'alcool avant de redonner la bouteille, le plus dur était passé, Larian fouilla dans une autre poche et en sortit un bandage, un fil, une aiguille et des compresses (y'en a des trucs dans ses poches XD). Il cousut la plaie, y apposa une compresse ainsi que sur les autres plaie et banda la jambe. Larian revint dans le monde réel et regarda Ciena.

Ciena avait souffert, c'était évident, mais pour imaginer à quel point elle avait eut mal, il fallait regarder dans ses yeux, elle avait le regard d'un animal blessé sur le point de mourir. Larian la laissa faire, elle regardait le feu, elle devait sans doute se dire qu'elle préférerait y être plutôt que de subir cette douleur plus longtemps, Larian connaissait ça. Il avait dut s'opérer lui-même et retirer un fragment de grenade coincé dans sa jambe, un véritable enfer qu'il ne revivrait pour rien au monde, un supplice horrible. Il avait finalement arraché le morceau et l'avait intégré a une de ses munitions pour fusil, une munition plomb fétiche. Ses mains couvertes de sang gouttait sur le sol, Larian prit le chiffon pour essuyer ces dernières. Le chiffon se teinta de rouge, puis Elle regarda le bandage, puis le bout de métal source de tant de ses problèmes, entre autre son problème de motricité et ses douleurs. Larian la regarda faire en silence, il n'allait sans aucun doute pas interférer, elle se remettait comme elle pouvait de cette expérience difficile, ensuite elle le regarda dans les yeux, elle devait sans aucun doute se sentir perdue. Son regard ne montrait que de la douleur. Puis elle lui demanda ce qu'elle pouvait faire pour le remercier, Larian aurait put lui demander bien des choses, mais cette fille ne lui devait rien, il le savait pertinemment, elle était faible et Larian ne profitait pas des faibles de cette manière.

-Tout ce que je peut te demander vaudra toujours bien plus que ce que tu peu offrir, je vais juste te dire une chose, le jour où j'aurai besoin de toi, je saurait te trouver, et ce jour là tu me renverra l'ascenseur. D'ici-là, tu ne me doit absolument rien.

Larian essuya ensuite le couteau et le rangea promptement dans sa botte, la nuit allait être longue, très longue. Larian regarda une nouvelle fois Ciena, ce qu'il haïssait dans le monde des armes, c'était les petits arnaqueurs qui vendaient du matériel défectueux. Lui vendait toujours du matériel de qualité, il travaillait avec les meilleurs fournisseurs possibles, des forgerons réputés, des fabricants reconnus dans le domaine. Ça valait son pesant d'or mais chaque millimètre cube des armes était nickel.

Il fallait reconnaitre que l'alcool avait de drôle d'effets sur les gens en général. Et chez Ciena la joie était de rigueur, elle souriait un peu pour rien et ne tenait plus en place, bizarre pour une personne qui venait de se faire opérer sans anesthésie, Larian s'assit en prenant appui sur le côté droit de l'âtre de la cheminé. Ciena lui demanda alors si elle pouvait obtenir un sabre de bonne qualité, Larian sourit, tout ce qu'il vendait était de bonne qualité, il fallait juste y mettre le prix et attendre la livraison, le jeune homme avait peu de stock mais quelques exemplaires de démonstration dans sa voiture mais ça restait des exemplaires de démonstration et Larian ne se permettrait pas de vendre du matériel d'occasion, même si ils ne risquaient pas de se casser, Larian avait des principes. Larian ne dit rien, laissant Ciena se rhabiller, il était vrai que voir les jambes de cette jeune femme ne le gênait pas outre-mesure mais si cela la gênait il était normal qu'elle se rhabille, Larian restait un étranger. Mais elle ne fit pas cela avant d'avoir finit le contenu de la flasque, Larian éteint un sourire et garda un air sérieux, il observa le morceau de métal planté dans le sol, le feu se reflétait dans son métal et à travers le sang, images sanglantes que Larian trouvait assez poétique dans le fond. Ciena finit par remarquer que la soirée serait longue.

*Très longue en effet.*

-Un sabre... Je peut te fournir un sabre à bon tranchant, c'est à dire capable de trancher la chaire comme du beurre, et très solide pour une base 1000 euros, tout dépendra de la beauté du sabre et de celui qui le forge, tu peu baisser le prix en rognant sur le tranchant mais je refuse de te vendre un sabre qui ne serra pas solide. Bien sur je te le garanti à vie.

Larian regarda Ciena boiter en marchant de long en large dans la pièce, il se leva alors et la saisit par l'épaule.

-Tu devrait te rassoir, ta jambe pourrait se remettre à saigner.

Ciena délirait totalement, elle devenait folle à cause de l'alcool, mais ce qui pétrifiait désormais Larian, c'était de l'avoir vue se retourner pour lui murmurer quelque chose à l'oreille, cela pouvait sembler anodin mais Larian était presque en contact avec la jeune experte en art-martiaux, son odeur délicieuse parvenait aux narines du chasseur, sa voix, son murmure, son souffle, les pupilles du chasseur se dilatèrent, son rythme cardiaque accéléra. Larian regarda Ciena monter les marches, son rythme cardiaque se calma peu à, peu, Larian ne savait pas vraiment ce qui se passait, il était troublé et en même temps terriblement calme. Il suivit Ciena silencieusement dans l'escalier, il se trouvait à cinq mètre d'elle, elle regarda dans plusieurs chambre, il avait un mauvais pressentiment, il craignait cependant d'approcher Ciena de trop près, elle dégageait quelque chose, c'était certain. Et Larian ne voulait pas vraiment savoir ce que c'était. Puis Ciena se hissa sur le rebord d'une fenêtre en tentant d'attraper quelque chose, elle parla d'un chat et elle bascula soudainement dans le vide, Larian qui s'était rapproché pour entendre ce que la jeune fille disait se précipita contre le rebord et attrapa la cheville de Ciena qui se retrouva tête en bas. Larian sentit le froid mordre son visage et son bras, il n'avait aucune veste et le froid le fit grelotter. Larian n'arriverait sans doute pas à hisser Ciena avec une main mais l'autre était trop occupée à retenir tout ce joli monde et éviter qu'il ne tombe dans le vide. Le chat choisi ce moment pour grimper jusqu'à Larian et miauler sur le rebord de la fenêtre et faisant le dos rond, la sale bestiole finit par grimper sur la tête de Larian et se faufiler à l'intérieur en utilisant son corps comme une rampe d'accès. Larian serrait les dents et se concentrait afin de ne pas lâcher, ses muscles tentait de remontait Ciena, mais il n'était pas suffisamment fort pour se genre d'exploit, même si Ciena était plutôt du genre légère, poids plume même. Larian n'avait plus qu'une solution mais sa ne lui plaisait pas, utiliser son pouvoir aussi inutilement serrait de la folie et apporterait un lot de question que Larian n'allait pas forcément apprécier. Mais en analysant bien les environs, Larian pouvait... oui il allait faire ça.

-Ciena. Ferme les yeux et fait moi confiance.

Son ton était calme, serein, il exprimait une grande concentration, Larian ferma les yeux et les
rouvrit immédiatement, il lâcha Ciena qui tomba au ralenti à ses yeux, il utilisa le rebord de la fenêtre pour prendre appui et se propulsa vers le bâtiment voisin, y reprit appui et se propulsa vers Ciena qui en était à la moitié de sa chute, il calcula à une vitesse record sa trajectoire et s'élança, attrapa Ciena dans ses bras avant d'atterrir sur le sol, le choc fit résonner son corps, et ses os le firent souffrir, mais il avait fait en sorte que Ciena ne se fracasse pas le crâne. Il désactiva son pouvoir et aida Ciena à se mettre au sol avant de s'écrouler dans la neige, ses tibia le faisait souffrir mais tout devrait rentrer dans l'ordre dés le lendemain.

Larian avait vraiment mal, ses jambes avaient sans doute une fêlures, si ce n'avait pas été de la neige, les blessures auraient été plus grave, mais sans doute une fêlure était à craindre, Ciena se dirigea vers la porte pour l'enfoncer, le froid mordait Larian qui vit ses bras rougir ainsi que son cou. Il tenta de se relever mais sa jambe le rappela à l'ordre et il dut attendre l'aide Ciena, le voilà le renvoi d'ascenseur venait plus vite que prévu finalement. Larian était redevable de sa vie à Ciena, c'était à lui de devoir lui rendre un service un jour, ça marchait comme ça dans son monde. Elle le ramena donc, Larian ne disait rien car il contenait la douleur et qu'il se concentrait sur ce qu'il ressentait, douleur, environnement, Ciena le traina dans la maison, Larian détestait être un fardeau. Ses yeux se baissèrent, il s'en voulait d'avoir usé de son pouvoir pour si peu, juste pour sauver une vie, qu'est-ce qui lui avait prit, la vie n'était rien dans son monde, les gens mourraient dans les jours, un de plus où un de moins cela ne changeait rien. Larian savait qu'il avait fait une boulette, Ciena le coucha et la douleur se mit lentement à disparaitre, plus de peur que de mal en fin de compte. Ciena décida de le mettre dans une position plus confortable, ses cheveux mouillés glissèrent sur le visage de Larian qui ressentit les cheveux glisser sur son visage. Le temps ralenti, ses yeux croisèrent ceux de Ciena, Larian passa sa main sur l'arrière du crâne de Ciena et ramena son visage vers le sien pour l'embrasser.

[court dsl mais tu devrait avoir de la matière XD]

Il fallait l’admettre, Ciena ne s’attendait pas vraiment à cela, mais ce n’était pas pour autant si déplaisant. Sur le coup, lorsque Larian avait mis sa main derrière son crâne, la jeune femme n’avait pas réagi et n’avait que ouvert grand les yeux lorsqu’il avait tiré sa tête vers la sienne pour finalement l’embrasser. Finalement, pour ne pas s’affaler sur le jeune homme, l’étudiante mit ses mains sur le sol de caque côté de Larian et l’embrassa en retour. Mais voilà, Ciena était une personne analytique et qui ne cessait de réfléchir qu’en de rares moments. Au bout d’un certain temps, elle releva légèrement la tête, son visage tout prêt de celui de Larian qu’elle regarda un moment dans les yeux en souriant. Elle se serait bien re-penchée vers lui, cela se voyait dans ses yeux, mais elle ferma les yeux, fronça légèrement les sourcils et finit par se redresser, pensante. Ses joues avaient naturellement rougies.
Ciena ne savait pas trop quoi penser. Une sorte de lutte de ses deux stupides consciences se jouait une fois de plus dans son esprit. A un moment elle rouvrit les yeux et regarda le chasseur de prime et se rappela qu’il était tout deux trempés et que le feu était sur le point de s’éteindre.

- Tu dois être gelé… et tu dois avoir mal… est ce que je peux faire quelque chose ? Quoi que ce soit…

Lui laissant le temps de répondre et surtout pour se laisser le temps de réfléchir, la jeune femme s’avança jusqu’à la cheminée qu’elle réanima sans véritable peine. Elle resta ainsi quelques instants devant le feu à le regarder sans pour autant l’observer. C’est vrai ça, Larian était blessé et il l’embrassait… Et alors ?Etait-ce bien raisonnable de se retourner, aller s’asseoir à côté et reprendre là où ils s’étaient arrêtés ? Elle ne le connaissait même pas. Et alors ?

Elle venait de l’embrasser volontairement et finalement elle pensait que ce n’était pas raisonnable ? Elle n’était plus à une contradiction près après tout, comme elle n’était plus à une bêtise près aux yeux de ses parents. C’est vrai, qu’est ce qu’ils penseraient ? Leur seule et unique fille aurait passé la nuit dehors, au loin de la ville, dans une maison abandonnée avec qui plus est un inconnu. La suite était facilement imaginable pour des parents, surtout quand ces deux personnes dans la maison sont jeunes, c’était normal. Mais de toute manière, Ciena aurait beau démentir ses parents, affirmer que leurs pensées étaient erronées, ils ne la croiraient pas : elle était jeune, âge où l’on commet des bêtises, un point c’est tout. Alors pourquoi se battre pour rien ? Il était attirant et elle en avait mare de systématiquement voir sa vie défiler devant elle. Mais… Mais voilà, y avait toujours un mais…
La jeune femme revint à la réalité et chassa ses pensées gênantes invisibles d’une main. Elle s’était un peu réchauffée mais son pull était toujours aussi mouillé, tout comme ses cheveux, aussi décida-t-elle de retirer ce fichu pull pour dévoiler un simple débardeur noir sur la peau mâte de l’étudiante. Elle plaça son haut trempé sur le sol prêt du feu, on ne sait jamais, peut être qu’il séchera à un moment.

La jeune femme revint s’asseoir à côté du chasseur de prime et c’est à ce moment la que sa jambe choisi le moment pour se manifester : elle était certaine que sa blessure s’était ré-ouverte mais ce n’était pas le plus important. Elle pris la main de Larian qui était à côté d’elle : ses doigts étaient froids au contraire des mains à présent réchauffés de la jeune femme. Elle les regarda un moment, les sourcils froncés, toujours aussi hésitante. Elle ne savait pas quoi faire et finit par tourner la tête vers le chasseur de prime, l’air indécis. C’est lui qui déciderait de sa décision en sorte. Dépendante ? probable.

- Dis moi ce que je peux faire pour t’aider…