[RPG] Repérage des lieux [Libre]

C'était par ce bel après-midi ensoleillé... Bon d'accord, c'était l'aube, il faisait froid, et il n'y avait que des nuages. Mais c'est quand même par cette belle aube obscurcie par ces nuages que je cherchais un logis. J'avais été chassé du précédent par des Judgments, auxquels j'avais échappé de justesse. Ils sont doués pour la traque, au moins, ça c'est vrai.

Bref, je marchais tranquillement dans les rues de la région Center, à la recherche d'une quelconque habitation. Il y en avait partout, mais il en fallait un un peu à l'écart mais duquel l'on peut s'enfuir facilement, en cas d'embuscade. Il le faut bien dans ce monde.

J'en trouvais justement un, qui a plein de sorties en tout genres. Je rentrais donc à l'intérieur. Et, comme d'habitude, il était déjà meublé. C'est vraiment bizarre ça. Ce sont des ruines, personne n'y vit, et pourtant on trouve dans les bâtiments tout ce qu'il faut à notre confort, un mobilier peut être vieillot, mais quand même en assez bon état. Peut être que le Créateur veut que nous soyons confortablement installés avant de mourir, ha ! Franchement, je pense que si le Créateur a réellement mis en place tout ceci, ce n'est pas pour nous, car sinon, cela ne rimerait à rien de tout faire pour nous tuer. A moins que ce ne soit pour que l'on relâche notre garde... Et si Il a vraiment mis ces objets à notre disposition, c'est qu'il ne veut pas forcément notre mort, mais qu'il attends peut être de voir comment nous réagissons. Enfin, je pense.

Enfin bon, je commençais à déplacer les meubles, pour les mettre à l'étage. Je condamnais aussi quelques ouvertures, juste au cas où. Il faut dire que les Judgments arrivent toujours "à point nommé". Ce travail fini, je m'installais à l'étage, tranquillement. Ces bâtiments sont peut être sales, mais pas moins confortables.

Je me posais dans un fauteuil, pour me perdre dans mes pensées. Je m'interroge vraiment sur ce "Créateur". Est-ce qu'il existe vraiment ? Les autres Intrus y croient dur comme fer. Ensuite, pourquoi veut il nous tuer ? Vu notre qualificatif "d'Intrus", je ne pense pas que notre venue ait été souhaitée. Sinon, on ne nous accueillerai pas en essayant de nous décapiter. Ou sinon, le Créateur n'existe pas, et c'est juste une excuse des Judgments pour nous tuer. Mais au fait, qui était là en premier, les Intrus ou les Judgments ? Peut être que l'arrivée des uns a provoquer l'apparition des autres, et que les Judgments se sont mis à "délirer" sur le Créateur. On peut aussi envisager que nous sommes des individus de la race qui habitait ici précédemment, que suite à quelque chose, nous ayons perdus la mémoire et que le Créateur, surement ce "quelque chose", veut éliminer les traces pour vivre calmement...

Un bruit à l'étage inférieur me fit perdre le fil de mes pensées. Est-ce que quelqu'un s'était déjà installé ici ? Est-ce un Judgment ? Ou un Intrus ? Dans les deux cas, je suis dans une mauvaise position. Je me levais, pour aller dans les escaliers. Mais l'inconnu montait déjà...

[Si vous trouvez mon post vraiment nul, signalez-le moi s'il vous plait ^^]

[Edit de Ed' : Je voulais juste dire que les meubles ne sont pas non plus en parfait état. Ils sont couvert de poussière et commence à montrer leur âge xD Bref, j'avais oublié de préciser ça et je m'en excuse. Je l'ai rajouté dans le contexte. Jardel, tu n'es pas obligé de changer ton post même si j'ai dit ça, on fait comme si on avait rien vu.]

« Qu'en pensez-vous Edward ? »

Ce dernier leva la main dans un signe d'accord un peu lasse et plusieurs hommes assis autour de la table sourirent alors que d'autres baissaient la tête. C'était toujours comme ça lors des réunions, il fallait bien donner un réponse qui satisferait les uns mais pas les autres.
Mais la discussion de cette conférence nous importe peu pour la suite. Alors que les hommes se contredisaient encore après l'accord de leur chef, celui-ci se leva et fit voler sa cape sur ses épaules.

« Où allez-vous Chef ?
~C'est l'heure de ma patrouille. Je reviens plus tard, et stoppez cette conversation, ça ne sert à rien.
-Bi... Bien... »

Il franchit la porte, la refermant derrière lui et bloquant les regards que l'on portait dans son dos. Edward poussa un long soupir. Il n'aimait pas ça, les réunions, à chaque fois, il ne disait rien pendant deux heures et à la fin il finissait par donner un accord ou un désaccord. Beaucoup de ce que l'on pourrait appeler ses "commandants" avaient des doutes sur son don de diriger le Clan et pourtant, le jeune homme avait fait ses preuves...
Il arrangea ses mèches brunes en désordres et s'avança dans le couloir, se dirigeant vers la sortie du bâtiment. Il était ici au bâtiment des Crysalid, ce Clan dont il est le Chef et qui était posté au Centre des Ruines, cité du monde d'Orbis.
Sa patrouille consistait à surveiller les alentours de leurs bâtiments et d'éviter des attaques imprévues des Judgments. Il était aussi possible de tomber sur ces monstres de Niveau 1 et de devoir les liquider pour les empêcher d'entrer dans le Clan. En général, il effectuait ses patrouilles seul, car après tout son animal était du genre solitaire. Inconsciemment, il trouvait qu'avoir des soldats avec lui l'empêchait de se défendre parfaitement.

Le froid de l'aube glissa sur son visage lorsqu'il sortit. Relevant les rebords de sa cape pour courvrir son cou, il s'avança dans les Ruines. Le Centre était connu pour ses rues construites en labyrinthe, une personne ne connaissant pas au moins les rues principales se perdrait immédiatement et finirait dévorée par un Judgment passant par là. Edward avait décidé que sa patrouille d'aujourd'hui se ferait dans les ruelles découvertes récemment. Et ce qui était au début une patrouille se transforma rapidement en chasse.
Un bruit provenant de plus loin, lui fit dresser la tête. Le Vent lui dicta la présence d'un N1 quelque mètres devant lui. Glissant silencieusement dans la ruelle, il matérialisa son gantelet à griffe avant de se retrouver dans un étroit carrefour. Le silence qu'il y trouva le déconcerta, il était pourtant certain de sentir la présence du Judgment mais il ne le voyait pas. Un froissement d'air lui fit lever les yeux et il eut à peine le temps de faire un bond en arrière pour ne pas se faire écraser par le monstre. Il lui assena un coup de griffe sur le flanc mais l'endroit étant peu favorable au combat, il dû fuir. Courant avec vitesse dans les étroites ruelles, il entendait le Judgment tout détruire derrière lui en le pourchassant.

*C'est bien, suis-moi...*

Les façades d'un grand immeuble apparurent devant lui et il s'y engouffra, traversant le hall. Ne s'y attardant pas, il fila dans la cage à escalier et monta au premier étage. Sa technique de combat était faite pour les attaques surprises et non pour le face à face. Edward s'y débrouillait bien aussi mais cette fois-ci, il ne voulait pas prendre de risque. Le Judgment fit un barouf pas possible lorsqu'il démolit l'encadrement de la porte et s'engagea à son tour dans la cage à escalier.
Sautant des escaliers le jeune homme se retrouva sur le dos de la bête, il espéra le transpercer ainsi mais ses griffes glissèrent sur la solide carapace de ce Judgment. La meilleure façon de le tuer était donc de lui trancher la gorge. Le face à face était inévitable. Une violente secousse le jeta à terre, le monstre lança sa patte vers lui et la stoppant rapidement, Edward la lui trancha. Au moins, ça le ralentira un peu.
Filant au deuxième étage, il s'élança au-dessus d'une commode qui barrait le passage et freina sa course en plantant ses griffes dans le bois, il glissa derrière le meuble et le souleva soudainement avant de le lancer contre le monstre qui venait d'arriver en face de lui. Il lui fallait une pièce pour pouvoir l'abattre, assez large pour qu'il puisse bouger mais pas trop pour que le monstre n'en prenne pas l’avantage.
Montant enfin au troisième étage, il s’élança dans un dernier bond dans l’ouverture de la porte de la cage d’escalier. C’est là qu’il se retrouva nez à nez avec un visage familier, leur regard se croisèrent.

« Ah... Jardel. » s'étonna-t-il d'une voix calme.

Ses yeux s'écarquillèrent dans une moue enfantine, comme si c'était une simple rencontre sans problème derrière, quand il vit le jeune homme. Ce dernier était un ancien membre du Clan Crysalid, il n'y était resté qu'un mois avant de partir en solitaire. Apparemment tout se passait bien pour lui, d'ailleurs Edward lui apportait un joli cadeau de retrouvailles. Il réatterit sur ses pieds et se redressa, un sourire enchanté aux lèvres. Rajustant sa cape sur ses épaules, il allait le saluer lorsque qu'un énorme fracas le fit se mettre en position de défense.

« Erf... Je l'avais oublié celui-là. »

Le Judgment venait d'enfoncer le mur où se trouvait anciennement la porte, exposant son immonde forme aux deux jeunes gens. Sa patte ensanglantée sentait la mort alors que ses yeux criaient la rage qu'il pouvait avoir en voyant les deux Intrus face à lui.

« Vous détruire... »

Je faisais donc face à l'escalier, dont une forme en jaillit. Cette forme, c'était Edward, le chef des Crysalids, cette faction qui veut rencontrer le Créateur. Il atterrit devant moi, puis me reconnut, et m'adressant un grand sourire, dit :

Ah, Jardel...

Rajustant sa cape, comme pour me saluer, il se mit en position de défense car un énorme fracas se fit entendre. En fait, notre cher ami ici présent était poursuivi par un N1, dont une patte manquait. Ce cher canidé insectoïde, pour passer, dut détruire à moitié l'escalier. De sa voie désincarnée, il nous adressa sa phrase rituelle :

Vous détruire...

*Astucieux... Une phrase préprogrammée que la N1 répète pour faire peur à l'Intrus qu'il pourchasse, afin qu'il baisse sa garde et puisse être trucider plus... Facilement. Mais ça ne marche pas sur moi.
C'est bien ma veine maintenant, à peine j'ai trouver un appartement, qu'il se fait déjà détruire... Déprimant...*

Comment oses-tu ?! Détruire ce logis que j'ai mis tant de temps à chercher ! Espèce de... Espèce de... Espèce de colombophile ! {Référence à une série que seuls certains connaissent}

M'élançant vers lui, je fis apparaitre ma lame lourde, et, d'une rotation, je lui tranchais la tête. Ma lame finit sa route dans le sol, dans laquelle elle s'enfonça allègrement. Je la laissais donc là, puis m'installa sur une chaise près d'une fenêtre donnant sur l'entrée de l'immeuble. Reculant une chaise, j'invitais Edward à venir s'y asseoir.

Alors Edward, comment se passe la vie chez les Crysalids ? Tu as encore prétexté une patrouille pour t'échapper de ces réunions pompeuses ? J'étais peut être à l'écart, mais je m'informais régulièrement et j'en espionnais la plupart. Et que me vaut l'honneur de ta visite ?

Je contemplais la cour extérieur, sans voir traces de Judgments. J'espérais qu'il n'y en eu pas d'autres... Surtout pas de N2. Sinon, je serais encore obligé de fuir...

Au fait, je suis désolé d'être parti si brutalement, mais je n'avais plus rien à apprendre de vous. En fait, je vais te dire. J'avais été tout d'abord chez les Nymphéas. Mais je les ais quittés, car leur philosophie ne me correspondait pas. Puis, je suis allé chez toi. Mais maintenant, je préfère me tenir loin de vos absurdes querelles pour essayer de comprendre les pensées du "Créateur", si tantôt est qu'il existe... Qu'en penses-tu ?

Je le regardais donc, il avait toujours son air enjoué et enfantin, comme à son habitude. D'ailleurs, je n'ai jamais réussi à le cerner...

Edward s'apprêtait à se lancer une nouvelle fois sur le dos du monstre quand Jardel s'élança contre celui-ci en sortant sa plus grosse lame. Rien de plus étonnant que de voir cet homme trancher la tête du Judgment en un coup de bras. Rare était ceux qui pouvait tuer un N1 aussi rapidement.
Le jeune homme laissa échapper un sifflement d'étonnement en reprennant sa position décontractée. Il observa un instant l'épée plantée dans le sol alors que Jardel allait s'installer dans un siège. Le solitaire l'invita à le rejoindre et Edward reprit son grand sourire, allant s'affaler sur la chaise que Jardel lui présentait.

«Alors Edward, comment se passe la vie chez les Crysalids ? Tu as encore prétexté une patrouille pour t'échapper de ces réunions pompeuses ? J'étais peut être à l'écart, mais je m'informais régulièrement et j'en espionnais la plupart. Et que me vaut l'honneur de ta visite ?
~A vrai dire, ça se passe très bien. Je te rappelle que ce n'est pas un prétexte mais mon boulot de patrouiller.»

Jouant un instant avec ses griffes en bougeant ses doigts, il eut un petit sourire malicieux aux coins des lèvres.

«Mais il est vrai que ça me sauve la vie ! » Il ne dit rien sur le fait que son interlocuteur les espionnait, après tout, beaucoup le faisait, et sûrement certains des Nymphéas aussi.
«Ma visite ? Ah, je voulais t'offrir ce joli cadeau.» dit-il en désignant le corps inerte du Judgment. «Sérieusement, je ne pensais pas te croiser de sitôt et surtout dans le coin.»

Resserant soudainement son poing dans un crissement d'acier, il dématérialisa son gantelet qui reprit sa forme de simple griffe sur son majeur. Il trouvait toujours aussi fascinant le fait de pouvoir faire apparaître et disparaître son arme. Jardel avait d'ailleurs la même façon de se servir de ses armes. Ce dernier reprit d'ailleurs la parole.

«Au fait, je suis désolé d'être parti si brutalement, mais je n'avais plus rien à apprendre de vous. En fait, je vais te dire. J'avais été tout d'abord chez les Nymphéas. Mais je les ais quittés, car leur philosophie ne me correspondait pas. Puis, je suis allé chez toi. Mais maintenant, je préfère me tenir loin de vos absurdes querelles pour essayer de comprendre les pensées du "Créateur", si tantôt est qu'il existe... Qu'en penses-tu ?»

Le jeune homme laissa un petit silence alors qu'il jouait à nouveau avec sa griffe, se grattant la joue puis enroulant une de ses mèches brunes autour de l'acier froid. Il regarda un instant le plafond, l'air rêveur puis répondit à Jardel, ne quittant pas des yeux la peinture blanche.

«Ça, je le savais déjà. Que tu avais été chez les Nymphéas avant. Ta connaissance du monde d'Orbis était trop élevée pour que tu sois un nouveau venu. Tu n'as pas besoin de t'excuser d'être partit, tu n'es pas le seul à l'avoir fait. Bien que ça me déplaise un peu que tu sois juste venu pour en savoir plus sur nos motivations.»

Un grand sourire illumina son visage alors qu'il reportait son regard sur le jeune homme face à lui.

«Ne va pas non plus croire que l'on est des simplets qui ne veulent pas faire de morts, chez les Crysalid. Les Nymphéas pensent que si l'on tue le Créateur, tous les Judgments mourront et que l'on pourra vivre en paix. Nous, les Crysalid, on pensent surtout que si le Créateur meurt, nous mourront tous car ce monde est relié à lui. Après, il est vrai que nous ne sommes même pas certains de son existence. Chacun ses croyances. De toute façon, les humains ont besoin de croirent en quelque chose pour vivre...»

Edward laissa un nouveau silence et perdit un instant son sourire, ses yeux virant à un vert doré.

«Sâche que si le Créateur existe et qu'il est un réel danger pour nous tous alors je n'hésiterais pas à le tuer de mes mains.» Un nouveau sourire éclaira son visage alors qu'il reprenait son air enfantin. «Bref ! Et toi, comment ça se passe depuis que tu nous as quitté ? Tu as pu voir plus clair dans ce monde ?»

Détournant le regard de la fenêtre, je fixais mon épée. D'où elle me vient ? Je n'en sais toujours rien, mais sans elle, à l'heure qu'il est, je serais mort. Elle est très précieuse.
D'un geste désintéressé, je la fis disparaître. Elle ne m'était plus utile, maintenant que le N1 est mort.

Les patrouilles, ce n'est pas un prétexte pour s'échapper, qu'il me dit. A peu près. Et puis quoi encore, je suis sûr c'est ça un peu, d'ailleurs, il rajoutait que ça le sauvait.

«Ma visite ? Ah, je voulais t'offrir ce joli cadeau.»

-Ca, un cadeau ? Toujours le même humour Edward. Tu sais très bien que je les évite, je ne participais jamais aux traques si tu te souviens bien.

«Sérieusement, je ne pensais pas te croiser de sitôt et surtout dans le coin.»

-On va dire que Center me manquait. Et puis, est-ce qu'il y a un meilleur endroit pour étudier les ruines ? c'est l'endroit où il y en a le plus.

Rien n'est plus vrai que ce que j'ai dit à ce moment là. On peut réellement difficilement trouver mieux comme endroit pour étudier ce monde. Cette partie d'Orbis est fascinante, à tous points de vue. D'ailleurs, j'y séjourne encore, mais à un autre endroit.

«Ça, je le savais déjà. Que tu avais été chez les Nymphéas avant. Ta connaissance du monde d'Orbis était trop élevée pour que tu sois un nouveau venu. Tu n'as pas besoin de t'excuser d'être partit, tu n'es pas le seul à l'avoir fait. Bien que ça me déplaise un peu que tu sois juste venu pour en savoir plus sur nos motivations.»

-Je vais te dire, ce monde m'intéresse plus que tout. Mais je ne suis pas venu rien que pour vos motivations. J'étais aussi intéressé de savoir pourquoi il y a maintenant deux clans. Ca m'intrigue. Et puis, j'avais aussi besoin de voir de nouvelles têtes, les Nymphéas m'insupportaient.

«Ne va pas non plus croire que l'on est des simplets qui ne veulent pas faire de morts, chez les Crysalid. Les Nymphéas pensent que si l'on tue le Créateur, tous les Judgments mourront et que l'on pourra vivre en paix. Nous, les Crysalid, on pensent surtout que si le Créateur meurt, nous mourront tous car ce monde est relié à lui. Après, il est vrai que nous ne sommes même pas certains de son existence. Chacun ses croyances. De toute façon, les humains ont besoin de croirent en quelque chose pour vivre...»

-Tu sais, je n'ai jamais cru ça. Enfin, peut être un moment. Avant de vous rencontrer. Après, c'est sûr que je ne pouvais plus conserver cette idée des Crysalids. Concernant le Créateur... Comme je le dit toujours, les humains créent une entité supérieure pour expliquer ce qu'ils ne peuvent comprendre. Après, peut être qu'il existe vraiment, ça, je ne peux prouver le contraire.

«Sâche que si le Créateur existe et qu'il est un réel danger pour nous tous alors je n'hésiterais pas à le tuer de mes mains.»

-En es-tu sûr ? Je croyais que tu pensais que ce monde était relié à Lui et que s'Il mourrait, nous mourrions tous. Si ce que tu penses est vrai, je te laisse imaginer. Ne préfères-tu pas vivre, plutôt que de mourir ? Si on vit, on peut envisager une solution, alors que si on est mort, bah... On est mort, ma foi.

«Bref ! Et toi, comment ça se passe depuis que tu nous as quitté ? Tu as pu voir plus clair dans ce monde ?»

-Et bien, comme tu peux le voir, je vais bien. Depuis que j'ai quitté ton clan, je suis nomade. Pour simplifier. Sinon, concernant ce monde... On peut clairement dire que quelqu'un y a vécu avant nous. Il suffit de contempler ces bâtiments. Et on peut aussi envisager qu'ils étaient très avancés. Pour bâtir de telles structures, il faut des connaissances.
Après, où ils sont passés... Partout où je suis allé, je n'ai vu aucun objet personnel. Alors on peut envisager qu'ils soient parti, et non qu'ils aient été tués. Sinon, il y aurait sûrement eu des traces de combat je pense. On peut aussi envisager que cette race était les Judgments, ou encore celle du Créateur, ce qui serait plausible. Ou alors, c'était nous, et que suite à je-ne-sais-quoi, nous revenons petit à petit dans notre monde d'origine, comme attirés vers lui, comme l'insecte vers la lumière.
Qu'en penses-tu ? Je tiens à le préciser, ce ne sont que des hypothèses, quand à les prouver, c'est une autre histoire.

Je retournais à ma contemplation de la cour. Depuis quelques temps, je sentais une certaine odeur que je ne pouvais identifier. Peut être des Duras pensais-je. Si c'était le cas, ils étaient au minimum deux. Mais ils ne s'avançaient pas vers ici. Pour l'instant... Sinon, il nous faudrait fuir.

-Au fait, que se passe-t'il chez les Crysalids ? Quelque chose que je devrais savoir ?

[HRP] EDIT pour faire avancer [/HRP]

Je me redirigeais vers la fenêtre, cette fois pour voir deux personnes, que je soupçonnais fortement d'être des N2. J'attrapais alors Edward par la manche pour le traîner hors de l'immeuble.

Des Judgments sont sur notre trace, il faut s'enfuir d'ici et vite... Mais par où ?

J'avisais la fenêtre. Si on saute, on ne devrait pas avoir mal, mais c'est quand même assez haut... Je décidais de tenter le coup.

Ed', suis-moi, et vite !!!

Je prenais mon élan puis courut vers la fenêtre. Je sautais à travers en l'ayant préalablement brisée. J' atterrissais sur mes deux jambes sans trop me faire de mal, et j'attendais Ed' en espérant qu'il puisse s'enfuir.