[RPG] Magasin d'armes [PV Ciena Rial][Terminé]

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Jack roulait maintenant dans la ville depuis 20 bonnes minutes. Il cherchait un endroit ou acheter des armes. Il aperçut enfin une armurerie et il s'arrêta sur le trottoir, juste a coté de l'entrée. Il sortit de la voiture et il entra dans le magasin. Le vendeur le salua , mais il ne fit même pas attention. Il regarda autour de lui avant de faire un rapide tour du propriétaire. Puis il revint vers l'entrée et s'arrêta au comptoir.

- Avez vous des fusils mitrailleurs ?

- Ah oui certainement nous avons de tout ici, des armes de poings, pistolet et fusils mitrailleur et même des grenades.

- Je voudrais un pistolet Five seven USG avec visé laser, un fusil a pompe SPAS 12, un...

- Oula 2 secondes attendez

Le vendeur partit cherché les armes avec accesoires et munitions.

- Et avec ceci ?

- Un pistolet mitrailleur uzi et un Steyr AUG A 3

Le vendeur partit cherché les deux autres armes pendant que Jack étudiait avec minutie les deux autres.

Invité

Ce magasin n’était pas seulement un magasin d’armes à feu mais aussi d’armes « blanches » dites aussi plus « passives » et moins dangereuses que les armes à feu. En effet, c’est d’armes faites de lames en fer que nous parlons là. Ciena entra dans le magasin quelque peu énervée ou tout du moins le regard sévère. S’il y a bien une chose que la jeune femme ne comprenait pas, c’était cette folies des armes à feu mais elle n’allait sûrement pas poser la question à cet homme au comptoir qui examinait avec minutie une de ces armes démoniaques. Remarque, elle n’était pas bien meilleure avec son sabre entre les mains. Le vendeur sorti enfin de la réserve avec l’objet que le client lui avait apparemment demandé.

- Tenez monsieur, voici ce que vous… Oh la la

- Toi reviens ici !!

Il n’en dit pas plus lorsqu’il vit Ciena le visage visiblement abîmé par on ne sait quoi et visiblement un peu énervée. Au moment où il remarqua que la jeune femme avait son sabre entre les mains le dirigeant du magasin préféra retourner dans la réserve et ne demanda rien de plus. Quel lâche. La brune aux yeux vert s’avança vers le comptoir d’une démarche boitillante, contourna l’homme qui était au comptoir et sauta par dessus pour accéder à la réserve. Juste avant d’y entrer elle se retourna vers l’homme qui attendait son du tout en examinant ses jouets de feu.

- Excusez moi j’ai quelques petits problèmes à régler avec monsieur. Si vous voulez votre marchandise il faudra venir la chercher, je doute qu’il ressortira tout de suite.

Et Ciena entra en trombe dans la réserve. De cet endroit exigu on pouvait entendre des bruits d’objets cassés, brisés, répandus sur le sol ainsi que des gémissements et des cris du vendeur qui essayait vainement de résonner la jeune femme. La résonner… En temps normal, l’étudiante était plutôt calme, posée et ne s’énervait qu’en cas de véritable danger ou problème. Mais la, maintenant qu’elle était énervée, il était impossible de la calmer à moins de la maîtriser. La jeune femme continuait de marcher en boitillant vers l’homme et sorti le sabre. Alors qu’en temps normal un sabre faisait un mètre voir un mètre et demi de longueur. Celui là faisait vingt centimètres de long et le bout était cassé, cela se voyait. De plus, le peu de lame qui restait était fissuré.

- C’est la deuxième fois que tu me fais ce coup la !! Je ne laisserais pas passer ! Crois tu qu me vendre une lame brisée était une bonne idée ? Regarde moi ! Regarde ce que cela a fait !

En effet le gérant lui avait vendu une lame brisée. Naturellement ce n’est pas Ciena qui était allée chercher la lame directement mais un élève qui n’était pas expérimenté en armes. De ce fait, il n’avait pas vu que le gérant avait échangé la lame que Ciena avait choisi contre une autre déjà utilisée, brisée et repeinte pour cacher la fissure. Comme si une simple peinture allait tout résoudre… Oh oui, l’arme avait tenu deux coup mais lorsque la jeune femme avait fini par attaquer réellement, la lame s’était brisée en plusieurs morceaux. Ceux ci se plantèrent dans sa jambe gauche et quelques éclats sur son visage mate qui était maintenant marqué. Encore heureux que cela ne soit pas grave.
Elle n’allait pas le tuer, c’était certain, elle voulait juste lui faire peur… Donner une arme défaillante, autant de feu que de fer, était dangereux et ça elle ne le permettait pas. Peut être devrait-elle prévenir l’homme qui attendait dans le magasin qu’il y avait des chances que les armes soient défaillantes ? Ou pas… tant pis…

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jack qui attendait la deuxiéme livraison d'armes du marchand entendit des légers bruit de pas derrière lui mais la sonnerie d'entrée du magasin trahit la présence d'un nouveau client. jack tourna la tête pour voir une jeune femme arrivait avec un sabre abimé dans les mains.

" Organisme femelle humain "

Il n'y prêta pas vraiment attention. Il était occupé a examiner les armes. Son scanner détecta une anomalie sur le pistolet, quelque chose ne fonctionnait pas. Il démonta l'arme et il trouva le morceau cassé.

- Cette arme n'est pas de bonne qualité, ce n'est qu'une copie.

En disant cela il ressera la main sur l'arme en métal qui plia sous sa poigne, puis il la laissa tomber a terre. Le vendeur revint avec les deux autres armes mais quand il aperçut la jeune femme qui s'avançait en l'interpellant il n'eut pas le temps d'arriver au comptoir et posa les armes dans un coin en repartant dans la réserve en faisant semblant d'oublier quelque chose, comme si il fuyait la jeune femme. Jack fut un peu contrarié. La jeune femme sauta par dessus le comptoir et s'adressa a Jack avant de repartir a sa recherche en boitillant.

En zoomant avec son scanner, il analysa qu'un morceau de métal dépassait de la jambe de la jeune femme, incrusté dans les chairs.

- C'est ce que je vais faire.

Il chargea les cartouches dans le fusil à pompe. Puis un autre vendeur plus jeune arriva.

- Je vais m'occuper de vous monsieur, vous vouliez celles çi ?

Il prit les deux autres armes et les présenta devant Jack. Celui çi les examina et ne constatant aucun défaut , il inserra le chargeur dans le uzi et un autre dans le fusil mitrailleur avant de l'enclencher.

- je les prends.

- Bien dans ce cas cela vous fera 7000 dollars.

Sur ces mots, Jack le regarda un instant. Il rechargea le fusil a pompe et le dirigea vers le vendeur avant de tirer un coup. Le marchand reçut le coup en pleine poitrine et il fut projetait contre une vitre derrière lui qui se fissura. Puis son corps tomba a terre.

- Désolé, je n'ai pas de monnaie.

Puis il rechargea et il fracassa une vitrinne avec son poing pour prendre un holster. il il accrocha le fusil a pompe dans son dos et le uzi a sa ceinture.

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Au moment même où le coup de feu retenti Ciena s’était retournée son arme brisée à la main. La jeune femme regarda un moment le vendeur. Même s’il était mort de peur, il ne bougerait pas de sa place autant lâche qu’il était. La peur empêchait de bouger, c’était bien connu. La jeune femme se leva et alla jusqu’au magasin, c’est alors qu’elle vit une autre personne, le second vendeur à en croire l’uniforme qu’il portait, affalée par terre comme s’il venait de prendre un coup de poing dans le ventre. Mais ce n’était pas un coup de poing qu’il avait pris mais une balle dans la poitrine… automatiquement Ciena chercha son poux inexistant pour finalement conclure que c’était l’autre homme auparavant dans le comptoir qui lui avait tiré dessus. Forcément donner directement une arme avec des munitions à une personne inconnue n’était pas très intelligent.

L’étudiante regarda autour d’elle et repéra rapidement le présumé accusé près de la vitrine en train d’attacher ses armes. Sachant qu’il avait un fusil à pompe sur le dos et un autre flingue à la ceinture, il serait fort imprudent de l’interloquer ou de s’interposer entre la porte et lui. Par ailleurs, s’il avait brisé la vitre sans mal pour récupérer l’arme il lui serait tout à fait facile de passer par l’autre vitre pour sortir dehors. En revanche, ce qui était moins normal, si on peux considérer que cette situation soit normale, c’est que l’homme ne se soit pas fait mal en brisant cette vitre. Seul une machine pouvait faire de genre de choses. Par ailleurs, Ciena se demanda comment l’homme allait sortir sans les munitions de sa nouvelle arme à feu. Combien en avait-il maintenant ? Trois ? Quatre ? Face à ça, il était certain qu’elle ne pourrait pas faire grand chose mais cela ne l’empêchait pas d’agir. Après tout, une blessure en plus ou en moins, cela ne changerait pas grand chose, dans le sens où elle ne pouvait plus pratiquer son art pour un bon bout de temps.

- Eh, Monsieur Muscle, t’étais obligé de le tuer ?

Même si la brune aux yeux vert détestait armes à feu, il n’en restait pas moins qu’elle savait s’en servire. En effet le père de Ciena, comme tout bon anglais et père qu’il soit, lui avait appris à se servire d’armes à feu et ce assez jeune. Tout d’abord elle s’était exercée sur des balles de plombs mais beaucoup plus tard sur de vraies armes jusqu’à ce que l’adolescente qu’elle était à l’époque lui dise enfin en face qu’elle n’aimait pas ça. Mais la jeune femme était le seul enfant que sa famille avait et elle s’était vue contrainte d’endosser pendant longtemps le rôle de jeune garçon jusqu’à ce que son père se rende enfin compte qu’elle était différente d’un fils.

Bref, la jeune femme ouvrit un des tiroirs de la caisse pour tomber sur une arme accompagnée de nombreuses cartouches qu’elle s’empressa d’introduire dans l’arme pour finalement viser l’assassin, sa main droite sur la crosse et la gâchette, l’autre soutenant son poignet endolori. Naturellement avant de faire tout ça, Ciena avait pris le soin d’appuyer sur l’alarme silencieuse du magasin… Il était indéniable que les agents de police n’allaient pas tarder. Etant donné que le fameux homme ne tiltait pas à son appel de « monsieur muscle », la jeune femme décida de tirer une balle juste au dessus de sa tête. Peut être que là il allait lui accorder un peu plus de considération.

- Il paraît que le meurtre est puni par la loi. Je crois que tu vas y avoir droit.

Il fallait avouer que la jeune femme était toujours un peu ironique et acide dans ce type de situation ce qui était plutôt compréhensible. Se retrouver face un homme qui finalement n’en était pas, probablement, et qui plus est un tueur, stresse et énerve un petit peu. Juste un peu.

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jack se servit en munitions de fusil à pompes qu'il enfourna dans un sac militaire avec son fusil mitrailleur. Il prit également d'autres chargeurs. Il passa devant un présentoir ou était exposé des pistolet. Il fracassa la vitrine avant d'arracher la porte et il prit un des pistolet; un MARK 23 avec silencieux et visé laser. Il enclencha un chargeur et le mit a la ceinture en se préparant à partir, quand il fut interpellé par quelqu'un. Il se retourna et vit la jeune femme au visage entaillé.

- Je suis pressé, j'ai une mission à accomplir.

Il vit la jeune femme ouvrir un tiroir et prendre l'arme qui s'y trouvait, il reconnut un desert eagle, elle introduisit le chargeur avant d'appuyer sur l'alarme du magasin. Sans doute les forces de police n'allaient pas tarder à arriver et il n'avait pas le temps pour cela. la jeune femme tira un coup de feu et Jack reçu la balle en pleine tête ce qui provoqua un léger recul de celle çi avec un bruit de métal. la balle resta planté sur le front et il la décrocha, il y avait maintenant un trou laissant voir le metal brillant de sa tête de métal. Il s'avança alors vers la jeune femme en dégainant son uzi.

- Tu n'aurais pas du t'en mêler, maintenant je dois t'éliminer, même si tu n'es pas une cible prioritaire.

Son scanner l'analysa et il constata qu'effectivement ce n'était pas une cible mais néanmoins un témoin génant. I tira une rafale avec son uzi en arrosant le comptoir.

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Naturellement Ciena n’allait pas rester en plan derrière le comptoir à attendre que les balles viennent se planter dans son corps. Déjà c’était douloureux et elle ne voulait pas que son sang serve de nouvelle peinture au magasin. C’était tout sauf son choix premier : elle ne voulait pas faire don de sang à cet assassin et encore moins au magasin d’armes défaillantes. Et de toute manière elle ne comptait pas mourir tout de suite, elle avait bien d’autres choses à voir. Elle voulait voir un peu du pays. A peine avait-il fini sa phrase qui annonçait la mort prochaine de Ciena, que cette dernière s’était faufilée entre les étagères pour échapper aux balles probablement mortelles. Si le vendeur qu’il avait flingué d’une balle en pleine poitrine n’était pas mort, maintenant il l’était, c’était certain. Ciena s’enfonça dans les profondeurs du magasin pour finalement chercher des armes plus performante et aussi pour échapper à une éventuelle autre attaque de cette… cette quoi d’ailleurs ? Elle ne pouvait pas dire que c’était une personne… Une machine ? Oui, c’était un robot, une simple machine. Comment est ce qu’on tue une machine ? Il y a généralement deux solutions… Soit on électrocute la machine ou on la découpe en petits morceaux. Oui sauf qu’elle n’avait ni eu ni chose pour découper la machine.

Des armes, oui il y en avait. Mais de l’eau ou une tronçonneuse, non ! Comme quoi on est jamais mieux servi que par soi même. La jeune femme continuait d’avancer et prit finalement un fusil à pompe qu’elle chargea en munitions. Si ça, ça ne transperçait pas au moins ses yeux… Il était certain que ses yeux étaient également factices, mais les robots aussi pouvaient devenir aveugles. Elle n’aimait pas jouer sur la défaite, mais cela lui laisserait au moins le temps de disparaître avant que les policiers n’arrivent. D’ailleurs, parlant d’eux, ils ne devaient plus être très loin. Ciena prit le fusil à pompe entre les mains, les munitions dans l’arme, d’autres dans ses poches. Tout en avançant elle marmonnait des débilités.

- Je pas me mêler des choses… comme si je pouvais rester impassible face à un mort… ah ah la bonne blague…

La jeune femme aux yeux vert décida enfin de revenir vers l’avant du magasin tout en faisant attention où devait se trouver ce fameux robot. Enfin elle le vit : il avait légèrement avancé de quelques pas pour voir où elle était et restait maintenant planté au beau milieu du magasin comme un pantin attendant que quelqu’un actionne ses bras avec des ficelles. Ciena finit sa route accroupie sur le sol pour finalement se mettre dans un coin derrière une étagère, où la fameuse machine ne pouvait le voir, mais elle, oui. La brune bougea légèrement le canon pour avoir la tête de Jack en vue et tira en plein dans l’œil gauche. Etant donné qu’elle avait plusieurs balles, Ciena répéta son action pour tirer dans l’articulation de la jambe droite. Si avec ça il pouvait encore la suivre correctement… La jeune femme sauta alors par dessus le comptoir pour aller voir le vendeur qui était resté dans la réserve. Visiblement il n’avait pas changé de place et ce n’était pas plus mal jusqu’ici, mais maintenant il fallait bouger et vite car cette machine n’allait certainement pas rester inerte bien longtemps. A peine fut-elle à proximité du vendeur qu’elle le tira par l’épaule, celui ci bougea malgré lui pour finalement la suivre tant bien que mal. Arrivée dans le magasin Ciena passa la tête par dessus le comptoir : il n’avait pas bougé finalement, aussi poussa-t-elle le vendeur devant elle.

- Allez y, sortez !

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Jack arpenta les rayons en cherchant sa nouvelle cible. Son scanner était en alerte, cherchant n'importe quel mouvement suspect accompagné d'un détecteur de chaleur, lui permettant ainsi de détecter les humains ou tout autre mammifère à sang chaud. Il arriva derrière le comptoir et il constata sans surpris que la jeune femme n'y était plus. Il continua ses recherches, prêt à tirer. Il entendit la jeune femme dire des paroles comme quoi elle ne pouvait pas rester sans rien faire mais il n'y fit pas attention.

- Ne pas s'en mêler, oui.

Puis il entendit soudain un léger bruit sur le coté. Il se tourna pour se diriger vers cette direction et il reçut un coup de fusil à pompe dans la tête. L'impact le destabilisa, le forçant a faire deux pas en arrière. Les impacts de plomb s'étant logé dans la partie gauche de sa tête, quelques uns avait touché la rétine. La peau recouvrant la rétine , l'empêcher de voir avec son oeil gauche. Il reçut un autre coup dans la jambe droite, alors qu'il s'apprètait à repartir. Le coup lui fit plier la jambe, le genou a terre. Il entendit alors la jeune femme crier au vendeur de s'en aller. mais il en fallait plus que sa pour l'arrêter. Elle avait bien visé mais son squelette pouvait encaisser des coups de fusil a pompe, cele ne ferait que le ralentir un peu.

- Il est inutile de s'enfuir.

Déjà il commençait à se relever. Il essaya de marcher, les plombs avaient touché l'articulation, mais il y avait peu de dégàts. Il boitait juste légérement et on pouvait déjà entendre ses pas lours sur le sol. Il rangea son uzi et il sortit son fusil à pompe. Il tira deux coups sur le comptoir et continuant de s'approcher.

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Ciena regarda un moment le vendeur qui sur un coup de courage immense se dirigea vers la sortie sous les coups de feu du robot. Par chance le vendeur sorti indemne et il ne restait plus qu’elle et le robot de vivant dans le magasin. La jeune femme allait se jeter à la poursuite du vendeur pour sortir mais le fameux robot en avait décidé autrement et s’avançait vers le comptoir pour finalement tourner vers elle. Naturellement, Ciena avait disparu entre temps et s’était encore une fois faufilée entre les étagères et encore une fois elle se cacha derrière l’une d’entre elles pour passer inaperçu. L’avantage quand on a pas été vu c’est qu’on peu se cacher et étant petite la jeune brune était incollable au jeu de « cache-cache ».

La jeune femme était encore une fois à genoux au pied d’une étagère, parfaitement bien cachée et tira encore une fois vers Jack. Tout d’abord un tir qui alla dans le mur puis un second qui alla directement se loger dans l’autre œil de son cher compagnon. Lorsque enfin elle pu constater qu’il n’était plus apte à la suivre tout de suite, la jeune femme se lança directement hors du magasin pour enfin voir les voitures de polices arriver en trombe dans la rue. Tout d’abord, naturellement les officiers de police se dirigèrent vers elle avant que le vendeur n’affirme qu’elle n’avait rien à voir la dedans. C’était peut être le remboursement de sa dette, pour aujourd’hui.

- Qui a-t-il d’autre là dedans ?

- Je n’en sais rien… Un espèce de robot… Le fusils à pompe n’en vient pas à bout…

Ciena tomba alors à terre. Aussitôt les personnes chargées des blessés vinrent à son secoure et la jeune brune pu constater que de nombreuses éraflures étaient le long de sa jambe et de sa cuisse. D’une certaine manière sa course avait réveillé ses blessures qui s’étaient aggravées et la jeune femme ne pourrait certainement pas marcher pendant un certain temps. La jeune femme pensait à ce qu’était la chose dans le magasin, à se demander ce qu’il faisait, s’il allait sortir, s’il allait trouver un autre moyen pour s’échapper, mais cela lui était égal, maintenant elle était à l’abris. Ou presque.

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Jack avait une proie qui se débrouillait bien pour l'instant, elle avait réussi a lui échapper sans même être blessé. Il réussissait néanmoins à l'apercevoir de temps en temps, se faufilant de comptoir en comptoir, pendant que l'androide faisait le ménage dans le magasin. le vendeur réussit a sortir du magasin, affolé mais il ne l'interessait pas, tant qu'il ne lui barrait pas la route. La jeune femme recommen ça a tirer. Un des coups atteignit le mur derrière lui, puis il fut touché à l'autre oeil, sur le coté droit de sa tête arrachant une partie de silicone. Il ne voyait plus grand chose et s'arrêta un petit moment pour enlever les morceaux de plombs fichés dans l'oeil, puis il retira les morceaux de peau qui l'aveuglait. La jeune femme en profita pour filer lorsqu'il retrouva la vue, il constata qu'elle était sortit.

- Je t'aurais la prochaine fois

Il entendit les sirénes de voitures de police et des agents pénétrèrent dans le magasin en le braquantde leurs pistolet. Il ne tint pas compte de leurs ordres et il répliqua par plusieurs salves qui touchèrent deux d'entre eux, puis il tira dans l'extincteur qui explosa avant de dégager uen épaisse fumée. Il en profita pour se diriger par la fenêtre et il la brisa sans ménagement avant de l'enjamber et de s'en aller dans la rue derrière.

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Ciena regardait le spectacle comme subjuguée : comment se faisait-il qu’il s’en aille comme ça. Certes, c’était un robot mais tout de même ! Elle vit le magasin assailli par une sorte de mousse blanche après que plusieurs coup de feu furent tirés. Bien qu’elle n’ait le droit de bouger, la jeune femme ne se gêna pas pour s’étirer et pouvoir mieux apercevoir la scène. En tout et pour tout il n’y avait rien de bien impressionnant sauf peut être que le robot passa au travers de la vitre et s’en alla par une ruelle derrière. Par chance, Ciena s’en était sortie indemne et il n’y avait pas vraiment beaucoup de victimes à part un des vendeur et probablement un policier… Voir deux. La jeune étudiante resta à l’endroit qu’on lui avait donné et ne se fit pas prier pour que quelqu’un soigne ses blessures.

Ciena fut plus d’une fois convoquée et on lui redemanda de raconter à peu prêt une bonne centaine de fois avant qu’on la laisse enfin partir, avec sa jambe bandée, chez elle. Elle racontait systématiquement qu’un espèce d’homme ou plutôt un tas de ferraille avait tué un des vendeurs sans état d’âme et qu’il avait ensuite entrepris de la suivre pour également la liquider, mais ils la prenaient pour une folle à lié et lui redemandaient sans cesse de raconter la véritable histoire. Naturellement elle n’avait pas raconté qu’elle était entrée pour faire peur à l’autre vendeur et c’est peut être la raison pour laquelle ils ne la croyaient pas : elle voulait cacher la véritable raison de sa présence dans ce magasin.

Bien que ce soit partiellement vrai, elle n’irait pas mentir sur ce qu’elle avait vu car c’était bien trop impressionnant, grave et limite indestructible. Ciena se pressa de rentrer chez elle et y resta quelques temps pour réfléchir à ce qu’elle avait vu et surtout elle réfléchissait à cette phrase qu’elle avait entendu en sortant du magasin « Je t’aurais la prochaine fois ». Cela pouvait très certainement être une phrase pour intimider mais d’une certaine manière elle se doutait que c’était tout à fait justifié et qu’elle ne lui échapperait probablement pas la prochaine fois… Surtout dans l’état où elle était. Tout ce qui l’importait, pour le moment, c’est que sa jambe se remette et qu’elle puisse enfin reprendre son entraînement, rien de plus.

(Fini je pense... Non ?)

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